Des dizaines de familles ont été évacuées de leurs logements à Ramat Gan après la chute d’un missile iranien. Le maire, Carmel Shama HaCohen, estime : « La ville n’a pas connu de tels dégâts depuis la première guerre du Golfe. »
Ma’ariv
Vendredi soir, Eti Cohen Angel, résidente de Ramat Gan, a été tuée dans l’explosion, et 26 autres personnes ont été blessées, dont deux grièvement à modérément et les autres légèrement. Environ 70 familles ne peuvent pas regagner leurs logements, et 15 habitants ont été hébergés temporairement à l’hôtel, les autres ayant trouvé refuge chez des proches. Étant donné l’ampleur des dégâts, il est probable que des solutions d’hébergement à long terme devront être trouvées.
L’impact du missile a causé de lourds dégâts matériels : Trois immeubles ont été gravement endommagés ;
-
Deux d’entre eux devront probablement être démolis, en fonction de l’évaluation des ingénieurs ;
-
Des dizaines d’autres bâtiments ont subi des dégâts dus au souffle et aux éclats ;
-
Des dizaines de véhicules ont été incendiés.
Des équipes des services fiscaux, des affaires sociales de la mairie, de la police, de Magen David Adom et du commandement du front intérieur ont été déployées toute la nuit pour secourir les habitants et évaluer les dégâts. Un centre d’assistance a été installé par la mairie.
Le maire a déclaré : « Nous avons subi une frappe meurtrière qui a coûté la vie à une résidente. Mais face à l’ampleur des destructions, il est clair que nous avons été témoins d’un grand miracle, car les pertes humaines auraient pu être bien pires. »
Témoignages bouleversants
Une résidente a raconté : « Nous avons entendu l’alerte, avons descendu les six étages en ascenseur avec mes enfants, puis une minute plus tard, un énorme bruit a fait trembler tout l’immeuble. Nous avons vite compris que le missile était tombé à proximité. Le refuge nous a sauvé la vie. »
Un autre habitant a comparé la scène à Khan Younès (ville de Gaza lourdement touchée par les combats) : « C’est comme un film d’horreur. Les destructions sont énormes. »
À Rishon LeTsion, un autre missile a fait deux morts (un homme et une femme), et 19 blessés, dont un grièvement. Au moins trois maisons ont été lourdement touchées et des dizaines d’autres ont subi des dégâts mineurs. Des habitants ont dû être secourus de leurs abris sécurisés (Mamad), dont un bébé sauvé par une policière.
Le maire de Rishon LeTsion, Raz Kinstlich, a déclaré : « C’est une scène très dure, nous avons perdu deux citoyens précieux. Les forces municipales et les services de secours ont réagi rapidement. Nous continuerons à soutenir nos résidents. »
Retour progressif à la normale dans la région de Tel Aviv
Malgré les images de ruine, la vie reprend doucement à Tel Aviv, Givatayim et Ramat Gan :
-
Dès samedi matin, certains cafés ont rouvert, bien que beaucoup restent fermés.
-
À Dizengoff et sur la promenade, les cafés étaient bondés, même s’il fallait parfois se contenter de café à emporter.
-
Les commerces alimentaires (marchés, boulangeries, primeurs) ont été très fréquentés vendredi, et les files d’attente se sont déplacées vers les cafés le samedi matin.
Une habitante de Tel Aviv confiait : « Difficile de renoncer à son café et sa viennoiserie du matin – c’est devenu une partie de notre quotidien. »
Mais les cicatrices sont là : À Tel Aviv aussi, deux missiles ont causé des destructions visibles, notamment à la frontière avec Bené Brak.
-
À Ramat Ef’al, un missile houthi a touché une école.
-
Certains résidents n’ont pas pu retourner dans leurs immeubles endommagés, les ingénieurs n’ayant pas encore validé la sécurité des structures.
Conclusion
Bien que la population tente de revenir à une forme de routine, les destructions à Ramat Gan, Rishon LeTsion et Tel Aviv sont profondes, humaines et matérielles. La résilience est palpable, mais la guérison prendra du temps, surtout là où les bâtiments devront être démolis et reconstruits.