L’organisation terroriste Hamas a réussi, sans bruit, à nommer environ la moitié des membres du gouvernement technocratique qui doit prochainement administrer la bande de Gaza — et ce avec l’accord tacite de l’Égypte et des autres médiateurs arabes. Ce processus assure ainsi au Hamas une influence décisive dans le futur pouvoir civil de la région.
Serouguim
Selon un rapport d’Elior Levy (Kan Reshet Bet), le Hamas a choisi environ la moitié des ministres proposés, des professionnels qui soutiennent l’organisation et ses principes, même si cela n’est pas affiché ouvertement.
Les médiateurs, en premier lieu l’Égypte, ont présenté au mouvement la liste complète des candidats afin de garantir son approbation.
Dans une deuxième phase, l’Autorité palestinienne a désigné les autres membres du gouvernement, tout en acceptant de manière tacite que le Hamas occupe de facto la moitié des postes.
Ce compromis permet au Hamas de conserver une “prise de contrôle par la porte de service” sur la bande de Gaza — même sans apparaître officiellement au pouvoir.
Une telle situation risque de pérenniser l’influence du mouvement dans la région, malgré les efforts d’Israël et des acteurs internationaux pour désarmer le Hamas et établir une administration civile indépendante et stable.
On va y venir, à l’annexion pure et simple. Sauf à vouloir continuer à vivre sous la menace de l’extermination.