Enquête sur l’incident à Khan Younès : « 6 des morts étaient des terroristes, l’un d’eux a participé au 7 octobre »

Tsahal publie une enquête préliminaire sur l’incident à l’hôpital Nasser : une caméra soupçonnée de surveiller les mouvements de ses forces avait été installée sur l’hôpital. Six des personnes tuées lors de l’événement étaient des membres du Hamas et du Jihad islamique, dont l’un avait même participé au massacre du 7 octobre.

Be’hadré ‘Harédim – Yits’hak Weiss 

L’incident de Khan Younès : un premier rapport d’enquête sur l’attaque de la caméra de surveillance à l’hôpital Nasser a été présenté aujourd’hui (mardi) au chef d’état-major, le général Eyal Zamir, par le commandant du Commandement Sud, le général Yaniv Asor. Selon le ministère de la Santé du Hamas, environ vingt personnes ont été tuées dans l’attaque et des dizaines blessées.

D’après l’enquête initiale, les forces de la brigade Golani, opérant dans le secteur de Khan Younès pour neutraliser et détruire des infrastructures terroristes, ont identifié une caméra installée par le Hamas dans l’enceinte de l’hôpital Nasser. Cette caméra était soupçonnée d’observer l’activité des soldats et ainsi de guider des actions terroristes contre eux. Cette conclusion a été renforcée par le recours systématique des organisations terroristes à l’usage militaire des hôpitaux durant les combats, ainsi que par des renseignements confirmant que le Hamas utilisait l’hôpital Nasser à des fins terroristes.

En conséquence, les forces ont agi pour détruire la caméra. L’enquête a montré que l’opération visait à éliminer la menace.

Selon un rapport de Walla, les soldats ont tiré des obus au lieu d’utiliser une munition de précision et n’ont pas attendu l’approbation finale.

Le chef d’état-major a reçu les conclusions initiales et les défaillances identifiées, et a ordonné la réalisation d’une enquête complète.

Il a souligné que le Hamas fait un usage cynique et systématique de sites sensibles et d’infrastructures civiles, comme les hôpitaux, pour mener une collecte visuelle dissimulée et guider des attaques terroristes contre les forces israéliennes.

Le chef d’état-major a ajouté que six des personnes tuées dans l’événement étaient des terroristes, dont l’un avait participé au raid en Israël le 7 octobre. En parallèle, il a exprimé ses regrets quant aux victimes civiles.

Il a ordonné d’approfondir l’enquête sur plusieurs points :

1. La procédure d’approbation avant la frappe, concernant à la fois le type de munition validé et le moment de l’autorisation de l’attaque.

2. Le processus de prise de décision sur le terrain.

Le chef d’état-major a insisté sur le fait que Tsahal dirige ses actions uniquement contre des objectifs militaires.