GAZA : les ONG Humanitaires IN BED With Hamas

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Quand les médias deviennent moralisateurs et propagandistes, il faut réimposer les faits.

Hitler avait mis la Croix-Rouge allemande au service du Parti nazi. NGO Monitor, révèle que le Hamas, régente et instrumentalise toutes les ONG humanitaires de Gaza.

L’étude dont il est rendu compte ici n’est quasiment pas reprise dans la presse française. Alors pour la première fois depuis un an, je demande à chaque lecteur de « PARTAGER »

L’étude que NGO Monitor vient de publier sur les ONG qui opèrent à Gaza tombe à pic !
En effet :

– c’est en ce moment que se décide la phase 2 du « Plan de paix » de Donald Trump pour Gaza (désarmement du Hamas, reconstruction, gouvernance, aide humanitaire),

– et c’est en ce moment que le Qatar, principal sponsor du Hamas, tente de se faire une place dans la gouvernance et la reconstruction de Gaza.

L’étude de NGO Monitor intitulée Puppet Regime: Hamas’ Coercive Grip on Aid and NGO Operations in Gaza (« Régime Fantoche : l’emprise coercitive du Hamas sur l’aide humanitaire et les opérations des ONG à Gaza ») montre comment l’aide humanitaire a été mise au service d’un régime totalitaire islamique.

Documents à l’appui, l’étude NGO Monitor montre comment le Hamas a infiltré toutes les ONG humanitaires présentes à Gaza — pour les soumettre au même régime totalitaire que les Gazaouis et les instrumentaliser en vue de son effort de guerre.

Toutes, sans exception.

NGO Monitor est un institut de recherche israélien fondé en 2002 par le professeur Gerald Steinberg de l’université Bar-Ilan. Grâce à des financements privés et publics — tous régulièrement rendus publics —, NGO Monitor s’attaque depuis plus de vingt ans à l’opacité qui entoure l’activité d’un grand nombre d’ONG humanitaires quand elles œuvrent dans le conflit israélo-arabe.

L’étude « Puppet Regime » se base sur des documents saisis par l’armée israélienne à Gaza et qui ont été récemment déclassifiés.

Elle montre que des organismes prestigieux comme Médecins sans Frontières, Médecins du Monde, Oxfam, Handicap International et des dizaines d’autres ONG… travaillaient à livre ouvert — de gré ou de force — avec le Hamas. Parfois même, ces associations contribuaient directement à l’effort de guerre du mouvement terroriste.

Les « garants »

Le contrôle du Hamas sur les ONG présentes à Gaza s’exerçait à travers le système des « garants ». Des Gazaouis, tous « approuvés » par le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Nationale (MoINS) du Hamas, occupaient des fonctions dirigeantes dans les ONG et faisaient office d’interface avec le mouvement islamiste.

Aucune association humanitaire à Gaza n’était autorisée à « fournir des services ou à mener des projets sans la présence d’un garant. Ce dernier seul approuvait et coordonnait l’action des ONG en liaison avec les ministères de l’Intérieur et du Développement social mis en place par le Hamas. Et il le faisait de manière d’autant plus efficace qu’il occupait un rôle dirigeant dans l’ONG.

Tous les garants n’étaient pas des miliciens du Hamas, mais nombre d’entre eux l’étaient :

  • Le « directeur administratif » de Medical Aid for Palestinians (MAP-UK) à Gaza travaille pour la branche militaire du Hamas ; il « est affilié au Hamas et a prêté allégeance au régime » dit l’étude.
  • Le directeur de Human Appeal à Gaza — une ONG d’aide aux orphelins — « est affilié au mouvement Hamas » et « a occupé plusieurs postes de direction dans le mouvement ».
  • Le directeur de Catholic Relief Services à Gaza était membre du FPLP (Front populaire de libération de la Palestine), une organisation classée terroriste par tous les pays européens et les États-Unis.
  • Le directeur administratif du Norwegian Refugee Council (NRC) à Gaza « soutient le mouvement Hamas et possède le grade de naqib (capitaine) ».
  • Le directeur de Handicap International pour Gaza est affilié au mouvement Hamas.

Ces « directeurs », « directeurs adjoints » ou « présidents du conseil d’administration » informaient le Hamas sur l’action des ONG et surveillaient leur personnel.

Ces « garants » plaçaient l’ONG sous la coupe du Hamas, mais ils faisaient également office de tampon avec le gouvernement du pays d’origine de l’ONG. En effet, les ONG occidentales n’étaient pas autorisées à entretenir de liens administratifs avec une organisation terroriste — le Hamas étant classé comme tel par de nombreux pays. Pour se protéger, elles utilisaient donc le « garant » comme bouclier.

Paradoxe du système : un membre du Hamas était utilisé par une ONG pour se prémunir d’une accusation de complicité avec le Hamas. Mais tout le monde semblait s’en accommoder.

Pour un aperçu complet du dispositif des garants tel qu’avalisé par le Hamas, voir : Garants.

Surveiller les garants

Comme tout système totalitaire, le Hamas ne faisait pas confiance à ses garants. Un « document de travail » retrouvé par l’armée israélienne, rédigé le 4 mars 2020 par Ayman Abu Islam Rouqa, directeur de la Division des activités étrangères au ministère de l’Intérieur du Hamas, précise que les garants devaient être identifiés par le ministère, classés selon des critères de sécurité, et faire l’objet de rapports réguliers. Des caméras de surveillance étaient aussi installées dans les locaux des ONG.

Certaines ONG apparemment rétives adoptaient des garants jugés moins « orthodoxes » et ces derniers étaient par conséquent, davantage surveillés par le ministère de l’Intérieur. Parmi les annotations retrouvées :

  • « Elle sort de chez elle vêtue de manière provocante, ce qui contrevient à la charia. »
  • « Il est moralement suspect en raison d’informations obtenues à son encontre… »
  • « Le 28 août 2017, lors de la vérification du téléphone de [NOM MASQUÉ], employée de la NRC, des photos compromettantes ont été découvertes. »
  • « Elle a une personnalité très forte et n’est pas sensible aux pressions ni à l’extorsion. »
  • « Il est moralement corrompu. »
  • « Elle dispose d’une connexion internet, d’une page Facebook, sans activité hostile. »
  • « Il est très pieux et effectue toutes les prières à la mosquée Al-Yassin. »
  • Le Hamas exigeait l’accès aux données financières des ONG

Le ministère de l’Intérieur du Hamas exigeait également l’accès aux données financières des ONG.

« Selon un rapport[1] du 20 novembre 2019, l’ONG Save the Children a vu ses activités “restreintes” pour avoir refusé de soumettre ses comptes. Elles n’ont repris qu’après une “inspection administrative et financière” menée par le ministère de l’Intérieur. »

Un autre rapport du 28 juillet 2021[2] mentionne qu’« ANERA, une association d’aide aux réfugiés, a longtemps refusé un contrôle administratif et financier. Le ministère a fini par l’imposer, révélant de nombreuses irrégularités. »

Les bureaux d’International Medical Corps (IMC) ont été fermés « pendant une semaine parce que l’organisation a refusé de soumettre des rapports financiers et administratifs ». Ils ont rouvert après soumission.

Les ONG et l’effort militaire du Hamas

Un document du 16 juin 2021 suggère que l’ONG britannique Oxfam a collaboré avec Rai-Consult, une entreprise locale liée au Hamas, sur un projet d’irrigation d’arbres fruitiers. Or, ces vergers, situés près de la frontière israélienne, servaient aussi de couverture à des activités de « résistance » (tirs de roquettes notamment). Le ministère de l’Intérieur du Hamas s’est félicité de cette coopération, soulignant qu’elle contribuait à « maintenir et dissimuler des positions tactiquement avantageuses ».

L’omerta sur les tunnels

Très rares sont les ONG ayant dénoncé les tunnels du Hamas. Des salariés du Norwegian Refugee Council (NRC), chargés de distribuer de l’aide à des familles gazaouies dans le besoin, ont entendu des bénéficiaires se plaindre de l’effondrement de planchers de leur appartement et ont cherché à savoir si cet effondrement était causé par un tunnel creusé sous leur immeuble. Les salariés de l’ONG ont éludé les questions des personnes auxquelles ils venaient en aide.

CE QUE RÉVÈLE L’ENQUÊTE DE NGO MONITOR

L’enquête de NGO Monitor sur le fonctionnement des ONG à Gaza dépasse la critique du « fonctionnement opaque » des ONG. Cette étude montre la mise au pas d’une logique humanitaire par un système totalitaire islamiste. L’extrême complaisance des ONG envers le Hamas a également facilité la transformation méthodique d’une présence humanitaire internationale en instrument politique, levier de contrôle social et outil militaire.

Comme le souligne NGO Monitor, “nombre de ces organisations s’empressent de condamner publiquement Israël, tout en omettant de reconnaître l’instrumentalisation systématique des mécanismes humanitaires par le Hamas. Ce discours partial permet au Hamas d’agir en toute impunité, de dissimuler ses agissements criminels et de fausser la perception internationale de la situation humanitaire à Gaza”.

Le résultat est sans équivoque :

  • L’aide humanitaire est une ressource stratégique pour le Hamas.
  • La présence d’ONG légitime son pouvoir.
  • Les infrastructures financées servent souvent de couverture opérationnelle.
  • Le silence des ONG face à la militarisation des zones civiles contribue, volontairement ou non, à prolonger la souffrance des populations.

Ce rapport montre enfin que toute mise en place d’un écosystème humanitaire authentiquement indépendant, autonome et neutre passe par l’éradication du pouvoir totalitaire du Hamas et de ses sponsors comme le Qatar et la Turquie.

Aucune reconstruction durable, aucune aide efficace, aucune gouvernance crédible ne seront possibles tant qu’un appareil totalitaire imposera sa loi par la force.

La vérité aussi est que chaque ONG qui travaille à Gaza aurait pu tirer pour elle-même des conclusions identiques et estimer que l’humanitaire cessait d’être humanitaire quand il se plaçait au service d’une organisation totalitaire.

Toutes les ONG ont maintenu leurs opérations à Gaza, en parfaite connaissance de cause.

On est alors fondé à parler de complicité.

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