Lors d’une cérémonie émouvante à Gush Etzion, le site attribué au tombeau d’Élazar Maccabée a été inauguré et ouvert au public pour la première fois. Il s’agit de l’un des sites hasmonéens les plus remarquables et impressionnants mis au jour dans la région. • Au pied de la colline, un rare système funéraire hasmonéen a été découvert, ainsi qu’un grand bain de purification datant de la période du Second Temple, témoignant de l’importance historique du lieu.
Diffusé ce soir (dimanche) sur la chaîne 14 : lors d’une cérémonie émouvante qui s’est tenue aujourd’hui sur la colline du Monastère russe à Gush Etzion, le site attribué à la sépulture d’Élazar Maccabée a été inauguré et ouvert au public pour la première fois. Il s’agit de l’un des sites hasmonéens les plus remarquables et impressionnants mis au jour dans la région. Lors de l’événement, un impressionnant complexe funéraire datant de la période du Second Temple a été dévoilé. Il comprend un système funéraire rupestre et un grand bain de purification, mis au jour et préservés dans le cadre d’un long travail de restauration.
Ce projet a été mené par le Service d’archéologie de l’Administration civile et le Ministère du Patrimoine, en coopération avec le Conseil régional de Gush Etzion. À l’occasion de la cérémonie, de nouveaux panneaux explicatifs ont été installés, marquant l’ouverture du site au public et son accessibilité en tant que centre patrimonial majeur de la région.
Au pied de la colline, un rare système funéraire hasmonéen a été mis au jour, ainsi qu’un grand bain de purification de la période du Second Temple, témoignant de l’importance antique du site. Au sommet de la colline, les vestiges d’un relais de pèlerins russe construit au début du XXe siècle ont été préservés, de même que les vestiges d’une église byzantine et d’un moulin romain. Au fil des générations, la colline a joué un rôle stratégique central. Durant la guerre d’indépendance, une bataille féroce s’y est déroulée, au cours de laquelle 19 combattants ont péri, dont le commandant du Gush, Moshe (Mosh) Silberschmidt.
La colline tout entière constitue une mosaïque rare de périodes et de cultures : de l’époque du Premier Temple et de la période hasmonéenne, en passant par la voie romaine et l’église byzantine, jusqu’au monastère russe et aux champs de bataille de 1568. La réunion de ces vestiges en un seul lieu offre un aperçu unique de la continuité historique de la région. Les travaux de mise en valeur, de conservation et d’aménagement menés par l’Administration civile, le ministère du Patrimoine et le Conseil régional du Gush Etzion permettent désormais au public de profiter d’un site restauré, balisé et accessible, qui continuera de s’enrichir et d’être mis en valeur dans les années à venir.
Le ministre du Patrimoine, Amichai Eliyahu, a déclaré : « Avec la première bougie de ‘Hanoucca, nous allumons une lumière à Gush Etzion et nous commémorons nos frères assassinés en Australie au moment où les bougies sont allumées. Les Maccabées ont combattu pour le droit d’être juifs, et notre peuple poursuit ce combat de génération en génération. L’ouverture du site attribué à Elazar Maccabée est un acte de renforcement de notre identité et d’enracinement. Lorsque des Juifs en exil sont attaqués pour avoir allumé des bougies, notre mission ici est d’allumer des bougies et de bâtir des remparts d’identité inébranlables. Chaque site patrimonial que nous mettons au jour est une nouvelle victoire dans la longue guerre pour notre survie en tant que peuple. »
Binyamin Har-Even, responsable du service archéologique de l’Administration civile, a déclaré : « L’ouverture du site est le fruit d’un travail de mise au jour, de documentation et de conservation mené ces dernières années. La colline recèle de nombreuses strates historiques, de la période hasmonéenne à nos jours, et son accessibilité au public nous permet de présenter un panorama complet de l’évolution historique de la région. Nous poursuivrons sans relâche nos efforts pour la préservation, l’accessibilité et la mise en valeur des sites archéologiques de Judée-Samarie. »

























