Les images de l’invasion de Netiv Ha’Assara, diffusées des fins de diplomatie publique, montre des terroristes lançant une grenade dans l’abri où Gil Taasa avait précipité ses enfants
Dans une tentative qui a visé à contrer les critiques concernant le comportement d’Israël à Gaza, le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu a diffusé de nouvelles images vendredi. On y voit des terroristes tuer un père devant ses deux fils lors du pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre 2023, déclenchant ainsi la guerre dans la bande de Gaza.
« Par respect pour les souhaits de la famille, cette vidéo ne peut pas être diffusée ou distribuée en Israël », a déclaré le bureau du Premier ministre.
On les voit ensuite dans le salon, suppliant qu’on leur vienne en aide et se tordant de douleur. Imperturbable, un terroriste entre dans la maison et prend une boisson dans le réfrigérateur.
Shay a perdu la vue d’un œil à cause de cette attaque. Leur frère aîné, Or, a été assassiné sur la plage voisine de Zikim, où il était allé pêcher ce matin-là. Un quatrième frère, Zohar, âgé de 15 ans, se trouvait avec la mère des garçons, Sabine, voisine et ex-épouse de Gil, ce jour-là.
Dans une déclaration vidéo qui a accompagné la diffusion des images, Netanyahu, se tenant aux côtés de Sabine, lui rend hommage pour avoir accepté de rejoindre les efforts de diplomatie publique d’Israël et pour avoir approuvé la diffusion de la vidéo.
« Le courage de Sabine fait honte à ces terroristes lâches. Elle et ses enfants portent des cicatrices qui, je le crains, ne guériront jamais, mais elle se tient debout avec dignité et avec force », dit le Premier ministre.
« Aux dirigeants qui dénigrent Israël, je dis : ‘Regardez cette vidéo.’ Aux terroristes du Hamas qui jurent de répéter encore et encore le pogrom du 7 octobre, je dis : ‘Nous ne vous laisserons pas faire’. Nous détruirons le Hamas. Nous ramènerons nos otages à la maison, car nous n’oublierons jamais le 7 octobre. Et vous devriez en faire autant. »
Sabine, de son côté, a expliqué dans son propre communiqué que « quand vous avez un ennemi à vos côtés, vous ne pouvez pas dormir [tranquillement] la nuit. Vous ne pouvez pas savoir quand il va attaquer. Je suis ici pour révéler mon histoire au monde entier, pour raconter au monde la vérité sur ce qui s’est passé le 7 octobre en Israël. »
La guerre à Gaza a éclaté lorsque quelque 6 000 Gazaouis dont 3 800 terroristes dirigés par le Hamas ont pris d’assaut le sud d’Israël le 7 octobre 2023, tué plus de 1 200 personnes, principalement des civils, enlevé 251 otages de tous âges, et commis de nombreuses atrocités et en utilisant la violence sexuelle comme arme à grande échelle.
Les groupes terroristes de la bande de Gaza détiennent toujours 48 otages, dont 47 des 251 personnes enlevées par des terroristes du Hamas le 7 octobre 2023. Parmi eux se trouvent les corps d’au moins 26 personnes dont le décès a été confirmé par l’armée israélienne, et 20 seraient encore en vie. Les autorités israéliennes ont exprimé de vives inquiétudes concernant le sort de deux autres personnes.
Plus de 62 000 personnes seraient mortes à Gaza depuis le début de la guerre, selon le ministère de la Santé du Hamas. Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables, et ne font pas de distinction entre civils et terroristes. Israël affirme avoir tué 22 000 terroristes au combat depuis janvier, et 1 600 autres terroristes à l’intérieur du pays le 7 octobre 2023.
Les pays, y compris les alliés d’Israël, sont de plus en plus critiques à l’égard de l’offensive à Gaza, alors que le nombre de morts y augmente et que la crise humanitaire s’intensifie. L’Integrated Food Security Phase Classification (IPC) a déclaré la semaine dernière qu’une famine sévissait dans certaines parties de l’enclave.
Israël conteste l’existence d’une famine à Gaza, accuse le Hamas de piller les livraisons d’aide humanitaire destinées à la bande de Gaza et rend le groupe terroriste responsable des morts civiles dans la région. Il affirme que le Hamas utilise les Gazaouis comme boucliers humains et s’installe dans des infrastructures civiles, notamment des hôpitaux et des écoles.
