Les chiffres bouleversants présentent un tableau tragique d’une guerre qui dure depuis plus de trois ans et qui coûte un prix humain énorme.
Emess – Shimon Katz
La guerre en Ukraine entraîne un tribut humain immense, comme le révèle une nouvelle étude du Centre d’études stratégiques et internationales de Washington, publiée dans le New York Times. Les données choquantes révèlent qu’environ un million et demi de soldats des deux camps ont été tués ou blessés depuis le début du conflit.
Selon le rapport, près de 500 000 soldats ukrainiens ont été tués ou blessés. En face, l’armée russe aurait perdu environ un million de soldats — soit deux fois plus que l’Ukraine. Ces chiffres se basent sur des estimations des gouvernements américain et britannique, et illustrent l’ampleur des pertes humaines de cette guerre.
Des responsables officiels ont précisé qu’il était difficile d’évaluer avec exactitude les pertes, la Russie ayant tendance à sous-estimer systématiquement le nombre de ses morts et blessés. L’Ukraine, de son côté, publie également peu de chiffres officiels sur ses pertes, rendant l’évaluation globale encore plus complexe.
D’après les données, la Russie progresse plus lentement que les armées française et britannique pendant la Première Guerre mondiale — malgré la technologie avancée du XXIe siècle. Depuis janvier 2024, la Russie n’a conquis que moins de 1 % du territoire ukrainien, et sa progression reste lente.
Au total, la Russie contrôle actuellement environ 20 % du territoire ukrainien, mais le coût humain par kilomètre carré conquis est exorbitant. Le centre estime qu’environ 250 000 soldats russes sont morts, contre 60 000 à 100 000 soldats ukrainiens.
Ces chiffres dressent un tableau sombre d’une guerre qui dure depuis plus de trois ans et coûte la vie à de nombreux jeunes hommes des deux camps. Cette étude survient alors que l’administration Trump intensifie la pression pour mettre fin à la guerre, soulignant le lourd tribut humain qu’elle implique.
