Un responsable israélien a tenu des propos sans précédent concernant la guerre en Iran. Il a déclaré : « La guerre ne se terminera pas tant que le programme nucléaire iranien ne sera pas démantelé ou rendu irréversible. »
Il a également affirmé que, jusqu’à présent, il n’y avait pas eu de tentative d’assassinat contre le guide suprême iranien, Ali Khamenei, mais que : « L’élimination de Khamenei n’est pas exclue. Nous ne rejetons pas la possibilité de le frapper. »
Ma’ariv
L’information a été rapportée par le Wall Street Journal, avec lequel le responsable israélien s’est entretenu. Il a précisé que ces déclarations s’inscrivent dans une stratégie offensive continue entamée moins de 48 heures auparavant, dans le cadre de la guerre en cours.
Attaque israélienne au Yémen
Par ailleurs, des sources étrangères rapportent cette nuit une attaque israélienne exceptionnelle sur le sol yéménite, ciblant un haut responsable de la milice houthie soutenue par l’Iran. À ce stade, on ne sait pas si l’opération a réussi, et l’establishment sécuritaire israélien attend confirmation des résultats.
Cette attaque vient s’ajouter à une série d’actions inhabituelles attribuées à Israël : éliminations ciblées à Téhéran, frappes sur divers fronts, etc. Les correspondants militaires israéliens décrivent cette phase comme une « période exceptionnelle, stratégique et significative », marquant un changement de paradigme de la part d’Israël, qui frappe désormais des centres de pouvoir au-delà même des frontières iraniennes.
Cible houthie visée à Sanaa
Selon une source sécuritaire israélienne au sujet de la frappe au Yémen : « Si cela a réussi – c’est un développement majeur. Cela envoie un message clair aux Houthis : vous non plus n’êtes pas hors de portée. »
Des médias arabes, notamment la chaîne saoudienne Al-Hadath, rapportent qu’un complexe résidentiel abritant des dirigeants houthis à Sanaa a été frappé. Selon ces rapports, Mohammed Abdul Karim al-Raghmari, chef d’état-major de la milice houthie, était la cible visée.
Des informations initiales indiquent aussi que la réunion de la « Conseil du djihad houthi », rassemblant de hauts responsables, aurait été touchée en plein cœur lors de l’attaque.
