
Par Pierre Rehov pour Dreuz.info
Le monde entier s’est persuadé qu’Israël était devenu un monstre.
L’ONU a multiplié les condamnations. Les campus occidentaux ont défilé contre nous (et continuent). Les réseaux sociaux se sont enflammés à coups de slogans creux. Le mot « génocide » a été brandi sans preuve, sans contexte, sans honte.
Oui, Israël a perdu la guerre des relations publiques.
Mais pendant que l’Occident scandait des hashtags, Israël menait une vraie guerre. Et il l’a gagnée.
Deux ans plus tôt : un pays encerclé
Il y a deux ans, Israël vivait sous la menace d’un encerclement total. Au nord, le Hezbollah disposait de 150 000 roquettes. Au sud, le Hamas contrôlait Gaza, protégé par un réseau de tunnels fortifiés. À l’est, les milices irakiennes s’agitaient. À l’ouest, les Houthis tentaient de bloquer la mer Rouge.
Et au centre, l’Iran poursuivait sa marche vers la bombe atomique.
Téhéran appelait cette stratégie « l’axe de la résistance ». Nous, nous l’appelions l’anneau de feu. Quarante ans d’efforts, de milliards dépensés, d’armes accumulées — tout cela dans un seul but : faire disparaître Israël.
Le 7 octobre : le plan iranien
Le 7 octobre devait être le premier acte de cette destruction.
Le Hamas au sud, le Hezbollah au nord, les milices à l’est et les Houthis depuis la mer : une offensive coordonnée, planifiée depuis des années.
Mais ce jour-là, le scénario a basculé.
Israël a encaissé le choc, s’est relevé et, méthodiquement, a commencé à détruire chaque maillon de cet anneau.
Deux ans plus tard : le rapport de force est inversé
Nasrallah avait passé trois décennies à bâtir une armée parallèle. Aujourd’hui, le Hezbollah n’existe plus comme force opérationnelle. Son état-major est anéanti, ses dépôts d’armes détruits, sa chaîne de commandement décapitée.
Le régime iranien, pilier du projet, a vu son programme nucléaire reculer de plusieurs années. Ses principaux scientifiques ont été éliminés. Son appareil militaire a subi des pertes irréversibles. Et pour la première fois depuis la révolution islamique, Téhéran vacille sous la pression intérieure.
Assad, survivant de toutes les guerres, n’a pas survécu à la perte de ses soutiens iraniens. Le pont terrestre qui reliait Téhéran à la Méditerranée est brisé.
Les Houthis, qui rêvaient de contrôler la mer Rouge, ont perdu leurs capacités à longue portée. Quant au Hamas, il est à genoux : Sinwar mort, Haniyeh éliminé à Téhéran, Deif disparu, tunnels détruits. Cette semaine, le mouvement terroriste a accepté un cessez-le-feu et la libération de tous les otages — selon les conditions israéliennes.
La guerre des images n’est pas la guerre tout court
Oui, Israël a perdu la guerre des perceptions. Mais il a gagné la guerre réelle, celle qui détermine l’avenir d’un peuple.
Nos enfants ne courent plus vers les abris. Le nord du pays se reconstruit. Les roquettes du Hezbollah ne tombent plus. La menace nucléaire iranienne est repoussée. Gaza n’est plus un labyrinthe armé. Le « cercle de feu » est éteint.
Les otages reviennent, les combats cessent. En deux ans, Israël est passé du statut d’État assiégé à celui de puissance dominante au Moyen-Orient.
L’illusion occidentale
La « guerre des relations publiques » est un luxe réservé aux sociétés qui n’ont rien à craindre pour leur existence. C’est une question d’ego, d’image, de moraline médiatique. Mais Israël n’a jamais eu ce luxe. Pendant que les foules crient « génocide », Israël empêche un massacre. Quand elles dénoncent la « disproportion », Israël réduit les attaques. Quand elles exigent un « cessez-le-feu », Israël ramène ses otages.
Le monde nous jugeait. Nous, nous survivions. Et mieux encore : nous avons gagné. De façon fondamentale, décisive, historique.
La question que le monde refuse de poser
Préférez-vous gagner la guerre de l’opinion et perdre votre pays ? Ou perdre la guerre médiatique et garantir votre survie pour cinquante ans ?
Israël a fait son choix. Le bon.
Le monde aura ses slogans. Nous garderons notre souveraineté. Ils auront leurs manifestations. Nous garderons notre sécurité.