« Je n’arrive pas à tenir debout » : la famille de l’otage a autorisé la diffusion de la vidéo choquante

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La famille de l’otage Rom Breslavski a désormais autorisé la diffusion d’une partie de la vidéo terrifiante publiée ce week-end par le Jihad islamique.
Dans l’enregistrement, on entend Rom en larmes dire : « Je n’arrive pas à me tenir debout ni à aller aux toilettes. Trois grains de falafel, c’est tout ce que j’ai mangé aujourd’hui, trois grains de falafel. »

JDN 

« Je n’ai plus ni nourriture ni boisson. Avant, ils me donnaient au moins quelques gouttes, mais aujourd’hui il n’y a plus rien. Trois grains de falafel, c’est tout ce que j’ai mangé aujourd’hui, trois grains de falafel. », dit-il d’une voix brisée face à la caméra des ravisseurs.

Le cri de la mère de Rom :

Sa mère, Tami Breslavski, a réagi après la diffusion : « J’ai essayé de refouler la réalité, mais en voyant la vidéo, elle m’a frappée de plein fouet. Quand on l’entend dire ces mots de sa propre voix, cela devient une vérité, même si elle est presque impossible à accepter. »

« Le cauchemar que j’avais peur d’imaginer est devenu réel. La peur dans laquelle nous vivons est désormais tangible et il est crucial que le monde entier voie cette vidéo, même si pour moi c’est insoutenable d’exposer mon Rom dans l’état terrible où il se trouve. Je n’ai jamais vu mon fils ainsi. Rom ne crie pas, ne se met pas en colère : il parle doucement, d’une voix faible, comme quelqu’un qui a accepté qu’il n’y a plus rien pour quoi se battre et qu’il se peut qu’il ne sorte pas vivant de là. On dit que quand les mots manquent, ce sont les larmes qui parlent. Rom, mon amour, je pleure avec toi. »

Elle a ajouté : « Dans la vidéo précédente, j’avais vu Rom dire des choses dures, mais il restait une étincelle d’espoir et de foi dans ses yeux. Une foi qu’il avait placée en D’, en moi, dans la direction du pays, dans le peuple qui le ramènerait à la maison. Dans celle-ci, ses yeux sont éteints. Il est sans forces, et moi aussi. Mon Rom, je regarde tes yeux et j’y vois la déception, la fracture de ton cœur. J’écoute ta voix et j’entends la douleur. Je ne sais pas ce qu’il va se passer, mais je fais et je ferai tout pour te sortir de là. Je n’arrêterai pas tant que tu ne seras pas de retour à la maison. »

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