Il y a des mystères qui défient la diplomatie internationale : certains États disparaissent des cartes, des résolutions s’empilent comme des chaises bancales… et puis il y a l’ONU, qui possède des bâtiments mais s’étonne soudain qu’on lui demande, horreur absolue, de payer des impôts locaux.
À Jérusalem, la municipalité a donc fini par faire ce que n’importe quel propriétaire excédé ferait après une dizaine de rappels restés lettres mortes : mettre la main sur un bâtiment vide appartenant à l’UNRWA, l’agence onusienne qui n’a pas exactement le vent en poupe depuis que ses « employés modèles » ont été accusés par Israël d’entretenir plus que des liens de voisinage avec des groupes terroristes.
Accusations que l’UNRWA balaie d’un revers de main — probablement la même main qui n’a pas signé les chèques pour les taxes foncières et celle qui aidait le Hamas a Gaza.
Le bâtiment en question ? Un ancien complexe de l’ONU, vide depuis début 2025, date à laquelle Israël a ordonné à l’agence de plier bagage, interdiction d’opérer dans tout le territoire israélien, incluant Jérusalem-Est.
On connaît l’histoire: ça remonte à l’attaque du 7 octobre 2023, traumatisme national, fracture régionale et accélérateur de soupçons envers l’UNRWA, ancien champion du « ce n’est pas nous, c’est le cousin du voisin du collègue ».
Mais voilà que Philippe Lazzarini, grand patron de l’agence, dénonce une « atteinte flagrante au droit international » et une violation de l’immunité des locaux onusiens.
Une indignation un peu tardive : quand le bâtiment était encore occupé, il semblait moins pressé de vérifier la boîte aux lettres.
On pourrait presque croire que le droit international sert parfois de parapluie… surtout quand il pleut des factures.
Du côté de Jérusalem, on assure que ce n’est ni politique ni espiègle, juste le fisc. Comme pour tout le monde.
Parce que, surprise, dans la capitale israélienne, même les institutions internationales n’échappent pas au système : si vous laissez un bâtiment en friche et que vous ignorez les rappels, la mairie finit par venir. Et sans café.
Que l’UNRWA crie au scandale, c’est presque une tradition locale. Mais dans l’affaire, un détail subsiste : payer ses impôts, c’est peut-être bête et terre-à-terre… mais ça évite de voir son immeuble confisqué avec la même délicatesse qu’un contrôleur de stationnement.
L’Unrwa est une organisation terroriste dont plusieurs de ses employés étaient membres du Hamas ayant participé au génocide du 7 octobre.
Source : JForum