Lors d’une audience tenue aujourd’hui (mardi) à la Cour suprême (Bagatz) concernant la nomination du prochain chef du Shin Bet, les juges ont proposé au gouvernement de nommer le général de réserve Zini au poste, mais de repousser la nomination de deux mois, afin de permettre l’achèvement d’une enquête en cours en toile de fond.
JDN
Cette proposition représente une victoire de principe pour le Premier ministre Benyamin Netanyahou, qui conserve son droit de désigner le chef du Shin Bet. Toutefois, le report de deux mois pourrait en pratique faire échouer l’ensemble du processus. En effet, dans deux mois, le système politique pourrait entrer en turbulence : des élections ou d’autres développements politiques pourraient avoir lieu et empêcher la finalisation de la nomination.
Des sources proches du Premier ministre estiment que ce report pourrait nuire aux chances de Netanyahou de faire nommer Zini, et assécher la nomination jusqu’à son abandon total, en raison de contraintes politiques ou judiciaires liées au calendrier.
