La Croix-Rouge interdite de visite des prisons israéliennes

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Lettre cinglante du commissaire de l’IPS à Netanyahou : « L’arrogance du 6 octobre »

Kobi Yaakovi, dans une lettre adressée à Netanyahou, met en garde contre « l’arrogance qui rappelle celle du 6 octobre » et s’oppose au schéma des visites de la Croix-Rouge aux terroristes. Le commissaire du service pénitentiaire, Kobi Yaakovi, a envoyé une lettre cinglante au Premier ministre Benjamin Netanyahu suite à une tentative d’autoriser les visites de la Croix-Rouge aux terroristes de l’organisation terroriste Fatah emprisonnés en Israël.

Dans sa lettre, Yaakovi écrit que le plan proposé ignore complètement la Division du renseignement de l’IPS et déclare : « Le plan proposé tout en ignorant complètement la Division du renseignement de l’IPS rappelle l’arrogance qui a caractérisé le 6 octobre. » Yaakobi a également souligné que la position de l’IPS était claire et ferme. Selon lui, « l’IPS s’oppose fermement au projet de loi autorisant les visites de la Croix-Rouge aux terroristes du Fatah. »

Lors d’un débat tenu cette semaine à la Knesset et portant sur la demande du Conseil de sécurité nationale d’autoriser une visite de la Croix-Rouge aux terroristes en prison, de hauts responsables de l’IPS ont noté que cette décision porterait atteinte à la sécurité de l’État. L’avocat Seged Ohad Boozi, responsable du renseignement et des opérations à l’IPS, a expliqué qu’une affaire était en cours devant la Cour suprême à ce sujet. « En principe, depuis le début de la guerre, la position de l’IPS est que la Croix-Rouge n’entre pas dans les prisons, et elle se fonde sur une position professionnelle de la division du renseignement de l’IPS, selon laquelle l’entrée de la Croix-Rouge dans les prisons est susceptible de compromettre la sécurité des prisons et des combattants. »

Netanel Shimshon, chef de la prison et membre de la division Fah’a, a ajouté : « Nous disposons d’informations indiquant que l’entrée de la Croix-Rouge pourrait compromettre la sécurité des prisons et, potentiellement, la sécurité de l’État. Deux questions centrales se posent : la sécurité des combattants et les tensions croissantes dans les prisons, notamment l’accumulation d’armes blanches et la coordination des actions de protestation. La sécurité de l’État est également un problème. Je n’entrerai pas dans les détails, mais l’entrée d’éléments étrangers dans les prisons accroît le risque de transmission intentionnelle de messages négatifs. »

JForum.Fr

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