La deuxième phase de la campagne est en cours

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Téhéran sous pression : Israël intensifie ses frappes sur les sites stratégiques iraniens
La deuxième phase de l’opération militaire israélienne contre l’Iran est en cours, marquant une intensification nette du conflit régional. Dans la nuit de samedi à dimanche, l’armée de l’air israélienne a mené une série de frappes aériennes ciblées contre des infrastructures sensibles à Téhéran et dans ses environs, provoquant d’importants dégâts matériels et renforçant la pression sur le régime iranien.

L’objectif premier de cette phase : établir une supériorité aérienne en neutralisant les batteries de défense antiaérienne autour de la capitale. Cette stratégie a permis, selon les autorités militaires israéliennes, d’ouvrir un « corridor aérien » au-dessus de Téhéran, offrant une liberté d’action sans précédent à ses forces dans l’espace iranien.

Neutraliser les capacités militaires iraniennes
Les opérations de la nuit ont visé plusieurs axes critiques : le démantèlement du programme nucléaire iranien, le sabotage des sites de développement de missiles balistiques, et la neutralisation des centres de commandement du réseau militaire iranien et de ses mandataires régionaux.

Selon les services de renseignement israéliens, plusieurs cibles majeures ont été touchées, dont un site souterrain de lancement de missiles situé dans l’ouest du pays. Ce complexe, doté de puits de tir dissimulés et de tunnels, servait de point stratégique pour la mise à feu de missiles à longue portée. D’après Tsahal, des dizaines de projectiles y étaient stockés, prêts à être utilisés contre Israël ou ses alliés dans la région.

Un haut responsable israélien a déclaré que ce site avait déjà été exhibé dans des vidéos de propagande iranienne et visité par des figures du pouvoir militaire. Certains d’entre eux auraient été éliminés lors de l’attaque.

Téhéran « n’est plus à l’abri »
Le porte-parole de Tsahal, le général de brigade Efi Defarin, a affirmé que plus de 150 cibles ont été frappées depuis le début des opérations, dont une majorité dans la région de Téhéran au cours des dernières 24 heures.

« Grâce à des renseignements précis accumulés au fil des années, nous avons pu atteindre le cœur même du territoire iranien. Téhéran n’est plus une zone protégée », a-t-il déclaré.

 

Parmi les autres sites touchés, figure une installation énergétique stratégique : le principal dépôt pétrolier de Téhéran. Cette attaque aérienne aurait causé d’énormes explosions, déclenchant un incendie massif qui s’est propagé jusqu’aux montagnes proches. Selon des habitants cités par la presse internationale, les flammes étaient visibles à plusieurs kilomètres.

Le New York Times rapporte que le site, qui contenait au moins 11 réservoirs de carburant, avait été considéré depuis des années comme une infrastructure vulnérable, mais dont le transfert n’avait jamais été finalisé. Un responsable iranien du secteur énergétique a confirmé l’attaque, la qualifiant de « critique ».

Le nucléaire au centre des préoccupations
En parallèle, une installation clé liée au programme nucléaire iranien aurait été sévèrement endommagée. Bien que les autorités iraniennes restent discrètes sur l’étendue des dégâts, des sources sécuritaires font état de pertes considérables dans les infrastructures de recherche et développement nucléaire.

Le chef d’état-major israélien, Eyal Zamir, a rappelé l’importance stratégique de cette campagne militaire : « Cette opération vise à garantir la sécurité de notre peuple. Nous devons agir maintenant. L’Histoire ne nous le pardonnera pas si nous échouons à saisir cette opportunité. »

 

Opérations simultanées au Yémen
L’extension du conflit ne se limite pas au territoire iranien. Dans la même nuit, une frappe israélienne a ciblé Sanaa, capitale du Yémen, où se tenait une réunion de hauts responsables houthis, alliés de l’Iran. La chaîne Al-Hadath rapporte que le chef d’état-major du groupe ainsi que Mahdi al-Mashat, président du bureau politique des Houthis, faisaient partie des participants.

Cette opération a été décrite comme « potentiellement décisive » par une source sécuritaire, estimant que sa réussite aurait un impact majeur sur les capacités de nuisance de l’axe pro-iranien dans la région.

 

Un message clair à Téhéran et à ses alliés

 

Alors que l’Iran continue de lancer des projectiles vers le nord d’Israël, l’armée israélienne prévient qu’elle ne laissera aucune capacité offensive intacte. La destruction des défenses aériennes, des dépôts de carburant et des complexes nucléaires vise à priver Téhéran de ses moyens d’action tout en réaffirmant la dissuasion israélienne.

L’opération, toujours en cours, pourrait marquer un tournant stratégique dans l’équilibre régional, Israël cherchant à forcer une redéfinition des lignes rouges, notamment sur le dossier nucléaire.

Jforum.fr

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