Les ministres Ben Gvir et Karhi ont convenu que les journalistes étrangers souhaitant diffuser depuis Israël en temps de guerre devront obtenir à l’avance une autorisation écrite de la censure militaire. Une diffusion sans autorisation appropriée depuis des zones de combat ou touchées par des missiles constituera une infraction pénale.
Par Shalev Shinberg | JDN
Suite aux mesures prises contre les diffusions d’Al Jazeera et d’autres médias violant les consignes de la censure et portant atteinte à la sécurité nationale, et à l’issue d’un travail conjoint entre le ministre des Communications, Dr Shlomo Karhi, et le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, il a été décidé que les journalistes étrangers souhaitant transmettre des reportages depuis Israël pendant les hostilités devront désormais obtenir une autorisation préalable, écrite, de la censure militaire — tant pour le contenu de la diffusion que pour son emplacement.
Désormais, toute diffusion sans autorisation depuis une zone de combat ou touchée par une frappe de missile sera considérée comme une infraction pénale et une violation des règlements de censure.
Le ministre des Communications, Shlomo Karhi, a déclaré : « La liberté de la presse ne prime pas sur la sécurité de nos citoyens et de nos soldats. Nous ne permettrons pas la transmission d’informations à l’ennemi sous couvert de ‘reportage journalistique’. Comme pour les journalistes israéliens, nous soumettons également les correspondants étrangers en Israël aux règles de la censure — pour la sécurité d’Israël. »
Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a ajouté : « L’anarchie médiatique des médias étrangers est terminée. Nous ne permettrons pas à des acteurs servant les intérêts du Hamas, du Hezbollah ou de l’Iran — directement ou indirectement — de diffuser depuis le territoire israélien. Quiconque ne respectera pas les règles de sécurité sera pris en charge par la police israélienne. »