La police affronte les manifestants bloqueurs d’Ayalon, le commissaire général : « Nous sommes devenus le brise-lames de la contestation »

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Kobi Shabtai, le commissaire général : « Aujourd’hui nous assistons à un grave phénomène d’humiliation que nous n’avons pas rencontré jusqu’à présent, ils ont porté préjudice à plusieurs policiers lorsqu’ils ont diffusé leurs photos et écrit dessous ce qu’ils leurs reprochent. Les actes de chacun sont détaillés, et nous ne le laisserons pas faire. »

JDN – Baruch Shapira

Les manifestations de gauche se renouvelèrent ; à Tel-Aviv, des feux d’artifice ont été tirés et des pancartes « violents » censés désigner la police ont été accrochées.

Photo : porte-parole de la police

A la fin de la manifestation gauchiste, ce soir (samedi soir) rue Kaplan à Tel-Aviv, les manifestants, comme prévu, sont descendus pour bloquer les voies Ayalon. La police a essayé de les disperser avec de la cavalerie mais ils revenaient toutes les quelques minutes et bloquaient l’axe routier.

Le commissaire, qui plus tôt dans la soirée a fait le tour de la manifestation, a furieusement attaqué ceux qui ont planté des pancartes avec des photos de policiers soi-disant « violents »: « Bien sûr, s’il y a des exceptions, et il n’y aura pas de protestations mais des troubles – ils seront traités avec conformément à la loi. Plus de 7 000 policiers travaillent dans tous les centres de protestation, je les remercie, ils protègent la démocratie dans l’État d’Israël. »

« Nous assistons aujourd’hui à un grave phénomène d’humiliation que nous n’avons pas rencontré jusqu’à présent. Ils ont fait porté préjudice à plusieurs policiers lorsqu’ils ont diffusé leurs photos et écrit ci-dessous. Chacun a détaillé son acte, et nous ne le laisserons pas faire. » Nous ne prenons pas à la légère les incidents qui se sont produits, s’il y avait une exception, elle sera examinée, examinée et traitée », a commencé ses propos le commissaire Kobi Shabtai dans une déclaration aux médias.

« Mais, faire un essai sur le terrain pour ces policiers et diffuser ces photos – c’est quelque chose qu’on ne va pas laisser faire, derrière ces policiers il y a des familles, il y a des enfants, et donnons-leur d’abord le droit. Ces personnes se lèvent chaque matin depuis des décennies pour surveiller et protéger « sur les citoyens de l’État d’Israël, où qu’ils soient, dans les différents centres. Nous constatons que la police est devenue le brise-lames sur lequel la protestation se brise ». , » il ajouta.

Selon lui : « Vous pouvez le voir partout en ce moment, j’espère que ce soir nous finirons tranquillement. Mais je souligne qu’avec toutes ces destructions, la police israélienne a été et a fait ses preuves depuis plus de 30 semaines en tant que police apolitique, en tant que police d’État qui travaille de manière professionnelle, travaille dans l’égalité et fait tout son possible pour permettre le droit de protestation démocratique dans l’État d’Israël. »

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