Plus de 250 médias, dans plus de 70 pays, ont relayé les mensonges du Hamas, suspendu leur couverture ou publié des éditions à la une noires pour protester contre la mort de « journalistes » à Gaza.
Pour la première fois au monde, plus de 250 médias ont censuré en noir leurs premières pages et leurs programmes audiovisuels afin de protester contre le meurtre de « journalistes » par les Juifs1.
Un tel mensonge, repris par 250 médias ? Ne me dites pas qu’aucun journaliste, aucune salle de rédaction, aucun pigiste, aucune ONG, ignore que les journalistes tués étaient membres du Hamas, à la fois journalistes et terroristes. Ne me dites pas qu’ils n’ont pas lu les rapports détaillés de Tsahal, ainsi que les posts des réseaux sociaux, qui ont fourni encore plus de preuves, de vidéos, de copies d’écran des comptes des soi-disant journalistes, lesquels revendiquaient sans se cacher leur appartenance à différents groupes terroristes. Ne me dites pas ça, ce n’est pas possible.
Qu’il y a une majorité de journalistes incompétents et paresseux, qui ne savent pas faire leur travail, qui traitent de sujets qu’ils ignorent totalement, et font du travail bâclé sous la pression de leurs rédactions, cela ne fait aucun doute, j’en connais personnellement. Mais tous ? Non. Les autres, les rédacteurs en chef, eux savent, mais ce sont des militants, ou des lâches, ou les deux. Mais je suis un homme simple qui regarde les choses avec le bon sens : lorsqu’on milite contre les Juifs, c’est de l’antisémitisme.
Si l’on regarde avec un peu de recul, exactement les mêmes procédés antisémites qui étaient employés au Moyen Âge contre les juifs sont utilisés aujourd’hui.
Au Moyen Âge, en Europe, les Juifs étaient accusés de meurtres rituels et d’autres crimes inventés de toutes pièces, les preuves de leur innocence étant souvent ignorées en raison de préjugés profondément enracinés. Les pogroms et l’antisémitisme théologique étaient justifiés par ces récits, malgré l’absence de fondement empirique.
Aujourd’hui, lorsque Tsahal fournit la documentation détaillée montrant que les journalistes éliminés étaient aussi des combattants, les médias affirment que les preuves fournies « sont peu convaincantes et non vérifiées ». Ils les ignorent en raison de leurs préjugés, et acceptent les déclarations du Hamas. Ils ne vérifient pas les rapports du Hamas : puisqu’ils détaillent les crimes des juifs, c’est bien la preuve qu’ils sont vrais.
L’action, organisée par Reporters sans frontières (RSF), la Fédération internationale des journalistes (IFJ) et le réseau militant Avaaz, a demandé aux journaux imprimés – qui étaient ravis de le faire, car ils incitent constamment à la haine d’Israël dans le but que des excités s’en prennent aux Juifs de leurs pays « pour venger leurs frères de Gaza » – à publier des premières pages noires, les sites en ligne à afficher des bannières et les diffuseurs à montrer un écran noir accompagné du bruit d’un métronome et du message : « Au rythme où des journalistes sont tués à Gaza par l’armée israélienne, bientôt il n’y aura plus personne pour vous informer. »
Mais il y a bien longtemps qu’il n’y a plus personne pour informer !
Selon RSF – donc selon le Hamas – au moins 210 journalistes ont été tués à Gaza depuis l’attaque du Hamas du 7 octobre. Thibaut Bruttin, directeur général de RSF, a dénoncé une « guerre contre le journalisme ».
Andrew Legon d’Avaaz a accusé le gouvernement israélien de tenter « d’achever le travail dans l’obscurité, sans le regard de la presse ».
Legon est un menteur ou un incapable. Et il ne s’embarrasse pas des faits, pour cracher sur les Juifs. Je vais lui rappeler quelques réalités.
- Un rapport du projet « Costs of War » (Coûts de la guerre) de l’université Brown2, mis à jour en août 2025, a analysé la couverture médiatique mondiale des conflits depuis la Seconde Guerre mondiale. Cette étude, largement citée dans des médias tels que The Guardian (15 août 2025) et BBC News (1er septembre 2025), a estimé que le conflit israélo-gazaouï (après octobre 2023) a généré environ 1,2 million d’articles et d’émissions dans le monde entier au cours de ses 22 premiers mois, dépassant la guerre du Vietnam (estimée à 1,1 million) et la Seconde Guerre mondiale (ajustée en fonction de la population et de la portée des médias, environ 900 000).
- BBC News note que les témoignages directs des journalistes palestiniens ont donné lieu à une couverture médiatique intensive, BBC Verify ayant analysé plus de 500 clips vidéo provenant de Gaza, un volume sans précédent par rapport aux conflits précédents comme ceux en Syrie ou en Ukraine.
La campagne a impliqué des titres européens connus comme El País, La Vanguardia, Taz et The Independent. La plupart des médias allemands ont refusé de participer, à l’exception du FrankfurterRundschau.
Le ministère des Affaires étrangères israélien a vivement condamné l’initiative, l’accusant de refléter un parti pris et affirmant que l’action était politique plutôt que journalistique, estimant que les reportages sur Gaza reproduisaient « la campagne de mensonges que le Hamas répand ».
- https://rsf.org/en/world-first-over-250-media-black-out-their-front-pages-and-broadcasting-programmes-protest-killing ↩︎
- https://www.npr.org/2018/11/18/669007529/brown-university-releases-cost-of-war-project ↩︎