Devant la commission des Affaires étrangères et de la Défense, un représentant de Tsahal a reconnu que l’enjeu d’une conquête de la métropole gazaouie serait surtout symbolique, alors que le Hamas prépare sa riposte.
Lors d’une réunion à huis clos de la commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset, un représentant de Tsahal a indiqué qu’il n’était « pas certain » que la capture de Gaza City suffise à faire tomber le Hamas. Selon les estimations de l’armée, environ 800.000 habitants se trouvent encore dans la ville.
À la question du député du Likoud Amit Halevi, qui demandait « pourquoi la conquête de Gaza City ferait-elle bouger le Hamas ? », l’officier a répondu que l’importance d’une telle avancée était avant tout symbolique.
En parallèle, le Hamas s’emploie à mobiliser ses alliés. Le mouvement fait pression sur l’Égypte et le Qatar pour convaincre Washington de stopper l’opération, tout en affirmant avoir accepté le cadre proposé par les médiateurs, qu’Israël refuse. Sur le terrain, l’organisation met en place ses dispositifs de défense pour frapper Tsahal si l’armée progresse vers le cœur de la ville.
Le ministre de la Défense Israël Katz a, de son côté, lancé un avertissement : « Hamas continue de jouer la montre et de prononcer des paroles vides, mais bientôt il devra choisir entre deux options : accepter les conditions d’Israël pour mettre fin à la guerre – la libération de tous les otages et le désarmement – ou voir Gaza subir le sort de Rafah et Beit Hanoun. »
