Dans une lettre, Yifat Tomer-Yeroushalmi a révélé : « J’ai autorisé la diffusion d’un matériel aux médias afin de contrer la propagande mensongère visant l’application de la loi dans l’armée ».
Elle a souligné : « J’assume l’entière responsabilité de tout ce qui a été transmis à la presse depuis les rangs de l’unité ».
Emess – Photo : Flash 90
Démission et ouverture d’enquête
La générale Yifat Tomer-Yeroushalmi, procureure militaire en chef (פצ »רית), a remis ce vendredi sa lettre de démission au chef d’état-major lors d’un entretien personnel, après que le ministre de la Défense Israël Katz a annoncé qu’elle ne poursuivrait pas ses fonctions.
Selon des sources judiciaires, Tomer-Yeroushalmi est considérée comme le principal suspect dans l’affaire et sera interrogée sous avertissement dans les jours à venir.
Le contexte : la base de Sdé Teïman
L’affaire a éclaté autour de la base de Sdé Teïman, où des soldats de Tsahal faisaient l’objet d’une enquête pour violences présumées contre des terroristes du commando Nukhba capturés.
Tomer-Yeroushalmi a justifié son autorisation de diffuser des images de vidéosurveillance, déclarant : « Les détenus de Sdé Teïman sont des terroristes parmi les plus dangereux, et il est de notre devoir de les juger jusqu’au bout.
Mais cela ne nous dispense pas de notre obligation d’enquêter lorsqu’il existe un soupçon raisonnable d’acte de violence envers un prisonnier. »
Elle a ajouté : « Cette compréhension élémentaire – qu’il existe des actes qu’il est interdit de commettre même envers les pires des prisonniers – ne convainct plus tout le monde. »
Une fuite aux conséquences graves
La fuite autorisée par la procureure aurait conduit à une campagne de diffamation mondiale contre les soldats de Tsahal.
Les images se sont propagées à grande vitesse, provoquant une vague d’antisémitisme sans précédent et même un préjudice grave aux otages alors détenus par le Hamas.
Jusqu’à présent, l’affaire n’avait pas été officiellement enquêtée, mais le nouveau chef du Shin Bet, David Zini, a décidé de la rouvrir et d’en examiner tous les aspects.
Selon le rapport, cela met en lumière un pacte de silence qui aurait impliqué la procureure militaire en chef, la conseillère juridique du gouvernement et l’ancien chef du Shin Bet, Ronen Bar.

















 
 











