Le Ba’al Techouva qui démontre que Darwin a tort !   

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 Autour de la table de Chabbath n°495 ‘Houkath

La Tora enseigne la Mitsva des cendres de la vache rousse/Para Adouma. Lorsqu’un homme rend son âme, alors toute la maison devient impure, et toute personne qui entre dans la même pièce devient impure. En conséquence il ne pourra pas manger des Troumoth, des sacrifices ou simplement entrer au Temple (de nos jours il n’existe pas d’incidence si ce n’est pour les Cohanim). Donc notre homme (qui est entré) devait obligatoirement se purifier s’il voulait se rendre au Sanctuaire, par exemple. Les Cohanim l’aspergeaient alors par deux fois des cendres d’une vache rousse qui avait été au préalable brûlée et dont les restes avaient été mélangés avec de l’eau. Les lois de la Para Adouma étaient nombreuses, entre autre que tous ceux qui s’occupaient de brûler la vache ou d’asperger notre homme devenaient impurs ainsi que leur vêtements (il fallait les tremper au Mikvé). La Tora dit sur cette Mitsva que c’est un ‘Hok : une loi qui va au-delà de la compréhension humaine ! Cependant nous avons le grand plaisir de partager avec vous un beau Midrach sur cette paracha (il pose plusieurs questions avant de parler de la vache rousse) : « Comment expliquer que de Téra’h (le père de Avraham Avinou) sorte Avraham, comment comprendre qu’un roi idolâtre comme A’haz a pu engendrer un fils Tsadik comme ‘Hizkiahou (dont les Sages ont dit qu’il aurait pu être le Machia’h/délivreur) ; ou encore comment de notre monde, plein de guerres et de haine, puisse sortir le monde futur (celui du Gan Eden/paradis). Et le Midrach conclut : comment comprendre cette énigme que l’impur (l’homme qui a été en contact avec le mort) puisse devenir pur (grâce à l’aspersion) tandis que les Cohanim (qui étaient auparavant purs) deviennent dans le même temps impurs ! Conclut le Midrach, ce n’est que l’UNIQUE, D’, qui a la capacité de faire tous ces prodiges. Les commentateurs expliquent que dans le monde il existe un principe : la pomme ne tombe pas loin de l’arbre. Si l’arbre est malade donc le fruit le sera aussi. Or les exemples donnés sont Téra’h et Avraham, A’haz et Hiskihou, ce monde et le monde à venir ce sont des opposés. D’une manière normale, l’impie doit donner naissance à des petits mécréants, ce monde matériel doit créer de la matière mais pas du spirituel. Donc si au final il y a eu Avraham qui est sorti de Téra’h et que le monde à venir (après la résurrection des morts) sera la suite de notre monde, c’est la preuve qu’il y a D’ qui donne possibilité à autre chose d’exister. De la même manière la vache rousse marque que c’est le Boré ‘Olam qui a la capacité de faire naitre la pureté à partir de son inverse. Donc on apprendra un beau ‘Hidouch : lorsque l’on voit un Ba’al Techouva qui provient de nulle part (sans éducation ni terroir familial) : c’est la preuve par un plus un qu’il existe Boré ‘Olam.

Et puisque l’on a parlé de la vache rousse on est obligé de dire le magnifique ‘Hidouch du saint Or Ha’Haim. Il demande au début de la paracha : pourquoi le verset désigne la vache rousse comme un décret de la Tora ? Or il aurait mieux valu intituler notre section par : «Voici le décret de la pureté» ou «Voici le décret de la vache rousse»? Il répond, preuve à l’appui, qu’avant le Don de la Tora il n’existait pas de loi de pureté et d’impureté. Avant le Mont Sinaï, il n’existait pas de pureté et nécessairement pas non plus d’impureté. Car c’est la Tora qui a amené le concept de pureté dans ce monde. Or, les forces négatives (en Kabala on les appelle les Klippoth) sont attirées par tous ce qui est pur et saint ! Donc la pureté attire à elle toutes ces impuretés qui veulent s’y accrocher! Ainsi, explique le rav, lorsque l’homme rend son âme à son Créateur, toutes ses Mitsvoth et sa Thora se voient «transvasées» dans le monde à venir. Il ne reste autour du corps qu’une petite parcelle de toute la sainteté qui a été crée autour de sa vie. C’est à ce moment du grand passage que toutes les Klippoth viennent s’agglutiner au corps pour pouvoir puiser du reste de sainteté. Le Or Ha’haim donna une saisissante image à la chose : cela ressemble à deux ustensiles, l’un rempli de sable et le second rempli de miel. Après que le propriétaire décidera de transvaser leur contenu dans un autre ustensile, il placera les récipients vides à l’extérieur. Très rapidement on pourra voir des milliers d’insectes et de rampants s’agglutiner sur les parois du pot de miel tandis que dans le pot qui a contenu le sable, il n’y aura pratiquement pas d’insectes. De la même manière, la Tora et les bonnes actions qu’un homme fait au cours de sa vie sont comme ce miel et attireront les Klippoth (c’est l’impureté du mort) tandis que pour celui (le gentil) qui a emmagasiné toute sa vie que des choses futiles (les plaisirs passagers et les honneurs) alors les «Klippoth» ne seront pas attirées par un tel homme et donc son cadavre ne sera pas autant impur. C’est la raison pour laquelle la Tora a appelé «Voici les décrets de la Tora » car c’est la sainteté de la Tora qui engendre par ricochet toutes ces lois. Intéressant, non ?

Mieux que les missiles balistiques hauts de 4 étages…

Cette semaine j’ai le plaisir de vous proposer un très intéressant Sippour qui s’est déroulé il y a peu de temps sous les cieux CLEMENTS de la Terre sainte (certains de mes fins lecteurs vont certainement se souvenir de mon développement de « Souccoth » dernier où j’avais fait allusion à cette anecdote. Cette fois je rajoute certains éléments très « pi-canti »).

L’histoire se déroule dans un grand supermarché de la ville portuaire de Haifa, deux jours avant les fêtes de Roch Hachana de cette année (septembre dernier). La grande surface est bondée de monde parmi lesquels un Avrekh, Yits’hak, qui a pour occupation principale l’étude de la Tora du matin au soir. Son chariot est rempli d’articles pour honorer la fête. Notre homme attend patiemment son tour devant une caisse enregistreuse. Seulement Yitshak remarque qu’un homme d’un certain âge le regarde attentivement, pour Yits’hak cela lui semblait un peu bizarre. La queue est longue et Yits’hak devine que l’inconnu aimerait  lui dire quelque chose. Entre temps le tour de notre Avrekh arrive et il dépose devant la caisse tous ses articles. L’ employée commence son travail. A la fin, Yits’hak s’apprête à payer la somme assez coquette mais qu’est-ce qu’on ne fait pas pour honorer la fête ? C’est alors que l’homme s’approche de lui et lui lance : « Kevod Harav, permets-moi de payer tes courses ! » Yits’hak est très étonné, il ne connait pas cet homme ! Ce parfait inconnu n’a pas non plus l’air d’un grand religieux (il est sans kippa) et à l’accent un peu russe. Yits’hak réplique : « Pas du tout, je suis venu pour régler mes achats ». L’inconnu continue de plus belle : « Tsadik, laisse-moi payer ! » « Mais non, Béni soit Hachem j’ai de quoi payer ». L’homme réplique : « Je t’en prie, je veux te dire quelque chose de très important. Laisse-moi régler et après je te raconterai le pourquoi du comment. De plus, les gens derrières nous s’impatientent, laisse-moi la note et je vais tout t’expliquer ». Yits’hak ne pouvait plus refuser, il était intéressé à connaitre la raison du geste. Chose dite, chose faite, notre homme sortit sa carte de crédit et paya l’addition. Puis les deux hommes se mirent de côté dans le magasin et l’inconnu dévoila son secret. Il commença son monologue : « Vois-tu, je suis un des employés les plus anciens de la firme israélienne Refael qui produit des armes. Spécifiquement je suis responsable du projet de « Kippat Habarzel » les fameux dômes. Je ne sais pas si tu es au courant mais notre système n’est pas uniquement en place en Erets mais aussi dans le monde entier. Lorsque l’on vend à l’étranger un appareillage si sophistiqué, nous déléguons des responsables techniques pour aider nos clients à mettre en route le système (la célèbre Table du Chabbat est au courant du pays en question, mais pour des raisons Top secret de la défense, j’évite de divulguer l’endroit (au climat froid et le nom du pays commence par U). Or nous avons découvert une donnée qui est totalement incompréhensible pour le staff de ma société. Alors que les taux de résultats de réussite anti-missile en Erets atteignent des records (90 % de réussites et plus) chez nos clients le taux est bien plus bas sans aucune comparaison avec ce qui se passe ici. Nous avons mis des experts à la tâche pour connaitre la cause de cette différence énorme. Au début on a prétendu que c’était dû aux conditions climatiques, puis nous avons dit que c’était les vents qui soufflaient différemment en Erets que chez nos clients et d’autres causes matérielles… A la fin il n’y avait aucune réponse qui soit satisfaisante. Avec le temps, j’ai fait tout seul ma conclusion ». Le son de la voix de l’inconnu changea. Il se racla la gorge et dit : « Pour moi, il est clair que la différence astronomique qui existe entre les tirs effectués sous d’autres cieux qu’en Israël n’est pas dû ni aux vents, ni à la chaleur du pays… Il s’agit uniquement qu’en Erets, il existe toute une population d’Avrékhim et de Ba’houré Yechivoth qui s’épanchent à étudier à longueur de journée et de nuit la Tora de Hachem (je vous rappelle que l’homme n’a pas l’air d’un grand religieux…). C’est la Tora qui est développée en Erets qui donne la réussite si extraordinaire à nos anti-missiles d’intercepter les tirs ennemis. Dans les autres pays il n’existe pas de si nombreux Avrékhim qui donnent cette réussite. C’est l’unique raison valable qui explique ce grand mystère.

Après cette conclusion que j’ai faite depuis quelques temps, c’est pour moi un grand honneur de t’aider car visiblement tu es un Avrekh qui sanctifie sa vie à l’étude de la Tora. C’est pour moi un HONNEUR de payer ton caddy. Cette aide je te l’offre volontiers à celui qui a une place prépondérante et centrale dans la défense et la garde de toute la population en Erets ». Lorsqu’il dit ces paroles il avait presque des larmes qui coulaient de ses beaux yeux bleus… Il quitta Yits’hak en disant : « Au Nom de tout le peuple je te dis merci et Chana Tova pour toi et ta famille ! ».

Fin de l’anecdote véritable qui s’est passée il y a quelques mois juste avant que les iraniens aient lancé 300 missiles balistiques la veille de Roch Hachana.

Et cette fois la « Table du Shabbat » se gardera de finir par son fameux : « Et qu’est-ce que vous en pensez mes chers lecteurs ? », car au moment où j’écris ces lignes (mercredi 25 juin), après la dizaine de jours où les mécréants de Téhéran ont envoyé des centaines de missiles balistiques sur la Terre sainte et que les dégâts escomptés par le gouvernement israélien devaient s’élever, Hachem Yichmor, en dizaines de milliers de morts lo a’lénou raq ‘al soné Israël et qu’au final les dégâts ont été tellement circonscrits (que Hachem venge les morts et envois la guérison aux blessées) : n’est-ce pas que le plus antireligieux de la Knesset de Jérusalem, et du monde entier en passant par Paris, ne peut que proclamer au grand Miracle et à la grandeur de Hachem ? D’autre part, la réussite si impressionnante des forces aériennes ne peut que laisser pantois les plus fins analystes. Ces jours particulièrement sensibles que le peuple à Tsion a vécu montrent à tous (cela inclut les nations du monde qui le reconnaissent) la grandeur, la force et la protection que Hachem offre à son peuple en Erets. Ces prodiges ne sont dus que parce qu’il y a ces Avrékhim qui s’adonnent à l’étude de la Tora. Puisqu’ils étudient la Tora alors Hachem veut sauver Son peuple envers et contre tous.

Le roi David s’est attaqué au géant Goliath non pas parce qu’il était fin guerrier mais parce qu’il était Tsadik et qu’il avait une confiance inébranlable en Hachem.

« Le Gardien du Clall Israël ne dort pas ni ne somnole »

Chabbath Chalom et à la semaine prochaine si D’ le veut !

David Gold

E-mail dbgo36@gmail.com,

Tél : 00972 55 677 87 47 .

Une bénédiction à Gabriel Lelti et à son épouse pour les fiançailles de leur fille, Mazel Tov !

Une berakha à mon Roch Collel le rav Eliahou Ulman Chlita pour son travail de diffusion de Tora à Elad. 

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