À l’approche de la fin du mandat de la conseillère juridique de la Knesset, le président de la Knesset devra décider s’il prolonge son mandat — ou s’il nomme un nouveau candidat. L’obstacle : pour pouvoir procéder à une nouvelle nomination, il devra mettre en place un comité conjoint avec le président de la Cour suprême, qu’il ne reconnaît pas.
Meir Shalem – Illustration : Flash 90
Le mandat de la conseillère juridique de la Knesset, Me Sagit Afik, devrait se terminer prochainement. Ce soir (mardi), il a été rapporté qu’Amir Ohana, président de la Knesset, n’a pas encore décidé s’il compte prolonger son mandat (selon Hadashot 13).
Il apparaît qu’Ohana se retrouve face à un dilemme plus vaste que la simple décision de prolonger ou non son mandat.
En effet, s’il décide de ne pas prolonger et de nommer un candidat extérieur, il devra constituer un comité public.
Cela signifie que ce comité, chargé de lui proposer divers candidats, devra être mis en place en coopération avec le président de la Cour suprême, le juge Itsḥak Amit — qu’Ohana refuse de reconnaître.
Pour rappel, Ohana avait suscité une polémique lorsqu’il avait choisi de ne pas appeler le juge Amit “président de la Cour suprême” lors de l’ouverture de la session parlementaire il y a quelques semaines.
Le bureau d’Ohana a réagi : « Nous ne nous occupons pas de cela. »



























