Le Fonds souverain norvégien a récemment vendu ses participations dans 11 entreprises israéliennes, sur fond de critiques publiques liées à la situation à Gaza et en Cisjordanie. Trond Grande (notre photo), directeur général adjoint du fonds, a toutefois déclaré : « Israël fait partie de notre indice de référence (benchmark), ce qui est un signe clair que nous continuerons à y investir. »
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Contexte
Ces propos, tenus aujourd’hui (mardi) sur CNBC, interviennent après l’annonce hier que ce fonds – le plus grand au monde, gérant 2 000 milliards de dollars d’actifs – avait cédé ses parts dans 11 sociétés israéliennes (sur 61 détenues à fin juin) et mis fin à des contrats avec des prestataires locaux gérant ses investissements en Israël.
Ces mesures ont été prises dans un contexte de critiques politiques et médiatiques en Norvège, notamment en raison de participations dans Beth Shemesh Engines, qui assure la maintenance de chasseurs de l’armée de l’air israélienne. Le gouvernement norvégien a demandé au fonds de procéder à une révision complète de ses investissements en Israël.
Le fonds a précisé que sa priorité, à ce stade, était d’améliorer ses procédures de contrôle éthique et de renforcer ses vérifications, tout en maintenant les investissements israéliens figurant dans l’indice de référence fixé par le ministère norvégien des Finances.
Les entreprises concernées
Le fonds n’a pas publié la liste officielle des sociétés israéliennes dont il a vendu les actions. Selon le journal économique norvégien E24, il s’agirait notamment de :
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Bet Shemesh Engines
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Torpaz
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Azorim
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Delek Motors
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El Al
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Energix
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eToro
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Max Stock
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Sela Real Estate
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Groupe Amos Luzon
Les chiffres
Le Fonds souverain norvégien détient des participations dans environ 8 700 entreprises à travers le monde.
Fin 2024, il possédait des actions dans 65 sociétés israéliennes pour une valeur de 1,95 milliard de dollars.
En juin 2025, ce nombre était passé à 61, puis a été réduit de 11 supplémentaires à présent.