Le « double jeu » du Qatar contre le gouvernement US et l’AP

Quiconque souhaite davantage de preuves sur la manière dont le Qatar se protège des risques en étant « l’ami de tous » les a obtenues hier.

Le fonds souverain du Qatar a finalisé l’acquisition de 10 % des actions de la société de gestion d’actifs chinoise China Asset Management Co (ChinaAMC).

Le Qatar a investi au moins 490 millions de dollars dans l’accord avec la société chinoise, dont le portefeuille d’investissement vaut environ 250 milliards de dollars.

Cette initiative du Qatar ne devrait pas être bien accueillie à Washington, mais elle intervient quelques jours seulement après que les Qataris ont offert à l’administration un « palais volant », ce qui devrait probablement tempérer la réaction de l’administration aux investissements qataris en Chine.

Il convient de noter que la société chinoise ChinaAMC investit, entre autres, dans des entreprises technologiques chinoises de premier plan dans des domaines tels que les semi-conducteurs, les logiciels, Internet et l’intelligence artificielle, qui sont considérés comme sensibles par les États-Unis en raison de leur utilisation potentielle à des fins militaires.

Dans le même temps, le Qatar s’efforce de montrer qu’il entretient de bonnes relations avec l’Autorité palestinienne après avoir financé le Hamas à Gaza au cours des années précédentes.

Dans ce cadre, les ministres du Travail du Qatar et de l’Autorité palestinienne ont signé aujourd’hui un accord en vertu duquel le Qatar importera des travailleurs palestiniens.
Selon des informations au Qatar, cet accord fait partie de la stratégie du pays visant à importer une main-d’œuvre talentueuse et qualifiée dans le cadre de l’ambition de renforcer le secteur privé.

Selon l’accord, les deux parties faciliteront l’absorption des travailleurs palestiniens formés en fonction des besoins du marché qatari.

Le nombre de travailleurs palestiniens que le Qatar autorisera à entrer chaque année n’a pas été divulgué.

JForum.fr avec Nziv

Crédit : Doron Peskin Telegram Channel – L’argent qui fait bouger le Moyen-Orient Crédit photo : Réseaux sociaux