Le lieutenant de la procureure militaire interrogé : « Toutes mes actions étaient supervisées par le bureau de la conseillère juridique »

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Le lieutenant-procureur militaire Gal Asahel, qui avait été chargé d’examiner l’affaire de la fuite de la vidéo provenant de la base de Sdé Teyman, a rejeté lors de son interrogatoire policier les accusations de négligence. Il affirme : « Toutes mes actions ont été accompagnées et guidées par le bureau de la conseillère juridique (Miara). J’ai reçu des éloges pour la profondeur de mon enquête. » Selon lui, « on m’a trompé — ce n’est pas ma faute ».

JDN

Selon un reportage du journaliste Avishai Greenzweig diffusé hier (mardi) sur i24 News, l’enquêteur de police a reproché à Asahel : « Votre enquête était négligente. Vous n’avez pas assez fait d’efforts. Vous n’avez pas assez travaillé. Vous jouez, vous êtes fatigué, vous n’êtes pas sérieux. »

Asahel a répondu : « Non seulement je ne suis pas négligent, mais il n’y a pas une seule action entreprise pour laquelle je n’ai pas reçu de compliments du bureau de la conseillère juridique. Le procureur adjoint de l’État a dit que l’enquête était approfondie et sérieuse. Le bureau de la conseillère juridique m’a donné des retours très positifs, qui ont même été présentés ensuite devant la Cour suprême. Alors, que voulez-vous de moi ? »

Il a ajouté : « Je n’avais jamais mené d’enquête sur une fuite auparavant. C’est la première enquête de ce type pour laquelle j’ai été nommé. Toutes mes actions ont été supervisées et dirigées par le bureau de la conseillère juridique, qui connaît très bien ce genre d’enquête et possède bien plus d’expérience que moi. Je n’ai commis aucun acte pénal. »

Le lieutenant-procureur a également rejeté les accusations de la part du procureur militaire en chef, selon lesquelles celui-ci lui aurait proposé de lui parler. Asahel affirme : « Cette affirmation est fausse. Il m’a induit en erreur lorsque l’enquêteur de la police militaire s’est adressé à lui en mon nom. »

Concernant les accusations générales à son sujet, il a déclaré : « Si vous-même dites que je n’étais pas conscient et que je n’ai pas fermé les yeux volontairement, où est donc mon infraction pénale ? Si on découvre rétroactivement qu’on m’a dupé, ce n’est pas ma faute. »

L’affaire de la fuite de la vidéo de Sdé Teyman — diffusée sur la chaîne 12, où l’on affirmait qu’elle montrait des mauvais traitements infligés à un détenu palestinien — est toujours en cours d’enquête. Cependant, elle se déroule sans aucune autorité de supervision, après que la Cour suprême a annulé les deux nominations proposées par le ministre de la Justice Yariv Levin pour diriger ou accompagner l’enquête.

NDLR : Et elle semble prouver une conduite catastrophique des responsables juridiques du pays, telle la célèbre (et pas respectable) Mme Miara.

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