Le ministre iranien des Affaires étrangères iranien, Abbas Araghchi, s’est exprimé lors d’une conférence de presse à Téhéran à propos des négociations en cours avec les États-Unis sur un accord nucléaire. Il a déclaré : « Toute négociation repose sur des divergences. S’il n’y avait pas de désaccords, il n’y aurait pas besoin de négocier. Le but de la négociation est de résoudre ces désaccords et de parvenir à une compréhension commune – c’est notre objectif. »
JDN
Concernant le lieu du prochain cycle de négociations avec les États-Unis, il a précisé : « Le prochain round se tiendra à Rome. À notre avis, le lieu n’a pas d’importance, ce qui compte, c’est le contenu des discussions. »
Il a ajouté : « Nos lignes rouges sont parfaitement claires et ont été communiquées à la partie américaine. Nous n’avons fixé aucun calendrier spécifique, nous ne cherchons pas une négociation longue et stérile. »
S’agissant des pourparlers avec les pays européens, Araghchi a déclaré : « Je pense que le rôle des trois pays européens (Royaume-Uni, France et Allemagne) s’est réduit en raison de leur politique erronée, ce que nous regrettons. C’est pourquoi nous sommes prêts à organiser avec eux le prochain cycle à Rome. Nous poursuivons les échanges avec les Européens, mais la négociation principale reste avec les États-Unis. »
Enfin, Araghchi a lancé un avertissement aux États-Unis et à Israël, déclarant : « Si les parties adverses entreprennent des actions provocatrices pendant les négociations, leur sérieux pourrait être remis en question. Bien sûr, nous savons qu’il existe des courants divergents en Amérique, des désaccords, des groupes de pression. Nous suivons tous ces éléments de près et nous prenons nos décisions en conséquence. »