Eli Shitvi, père d’Idan, assassiné le 7 octobre et dont le corps est toujours détenu par l’organisation terroriste Hamas dans la bande de Gaza, raconte une nuit émouvante de prières de seli’hoth au Mur occidental et exprime son opposition ferme aux manifestations prévues dans tout le pays : « Cela ne ramènera pas les otages. Cela ne fait qu’embêter le simple citoyen. »
Betsalel Kahn et David Hakham – Emess
Une nuit de prières au Kotel
Eli Shitvi a participé hier soir, aux côtés d’autres familles d’otages, à la première nuit de seli’hot au Mur occidental : « Nous sommes montés au Kotel et nous avons prié. Première nuit de seli’hoth, c’était incroyable », a-t-il confié.
Il explique que, vivant depuis près de deux ans avec l’insupportable douleur liée à l’enlèvement de son fils, c’est la foi qui lui donne la force de continuer : « Sans la foi, je ne pense pas qu’on puisse survivre. »
Il ajoute que c’était la première fois qu’il récitait toutes les seli’hoth du début à la fin, ressentant un lien profond avec la prière et un renforcement de son espoir de voir les otages libérés.
Son opposition aux manifestations
À propos des blocages de routes prévus pour exiger une négociation avec le Hamas, Shitvi s’est exprimé sans détour : « Cela ne ramènera pas les otages. Cela ne fait qu’embêter le simple citoyen. »
Selon lui, le Hamas exploite ces protestations pour pousser l’opinion israélienne à faire tomber le gouvernement et à promouvoir la création d’un État palestinien : « Je ne suis pas prêt à ce qu’un État palestinien se crée sur le sang de mes enfants », a-t-il affirmé avec force.
Un appel à l’unité
Eli Shitvi a souligné l’importance des prières et de l’unité : « Nous faisons confiance au Créateur du monde », a-t-il déclaré, appelant à ne pas céder à la pression du Hamas et à préserver l’unité du peuple d’Israël.
