Le Premier ministre nie les accusations selon lesquelles Israël serait prêt à céder des parties de la zone tampon ou d’autres territoires en échange d’un accord avec la Syrie. Selon lui, Israël continuera de contrôler la région et veillera sur les Druzes.
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Le Premier ministre Benjamin Netanyahu réagit aux accusations de personnalités de gauche selon lesquelles Israël serait prêt, dans le cadre des négociations avec la Syrie, à céder la zone tampon du Golan ou d’autres territoires. Netanyahu précise que la volonté d’Israël est de maintenir son contrôle sur ces zones, et non l’inverse. Selon lui, la Syrie devrait s’engager à démilitariser le sud-ouest du pays, tandis qu’Israël continuera de garantir la sécurité des Druzes en Syrie.
Le Premier ministre a été interrogé par son assistant : « Premier ministre, certains politiciens disent que vous allez céder la zone tampon du Golan ou d’autres parties. Que pouvez-vous dire à ce sujet ? »
PM : « C’est une histoire absurde. C’est simplement une blague. Ces politiciens de gauche n’ont jamais rien fait pour renforcer le Golan ou se préparer à la frontière avec la Syrie. Nous l’avons démantelée, nous avons détruit les positions du front iranien, nous avons aidé le régime d’Assad à tomber, et renforcé notre présence non seulement dans le Golan, mais aussi au-delà du Golan, et sur le mont ‘Hermon. Et maintenant, ils viennent nous donner des leçons ?!
« Je vous dis ce dont nous discutons réellement. Nous discutons avec la Syrie d’une chose qui n’était même pas imaginable avant notre grande victoire sur le Hezbollah. Nous négocions avec eux un accord de sécurité où ils démilitarisent le sud-ouest de la Syrie, et nous continuons à veiller sur la sécurité de nos alliés Druzes dans la région des montagnes Druzes. C’est ça dont nous parlons. Mais si la gauche veut inventer quelque chose, qu’ils le fassent. Mais ils ne trompent personne. »
Plus tôt dans la journée, lors de la réunion du gouvernement, le Premier ministre a évoqué les négociations avec la Syrie : « Nos victoires au Liban contre le Hezbollah ont ouvert une porte à une possibilité qui n’était même pas imaginable avant nos dernières opérations et actions. C’est une possibilité de paix avec nos voisins du nord. Nous menons des négociations avec les Syriens, il y a certains progrès, mais il reste encore du chemin à parcourir. En tout cas, ces discussions, ainsi que celles avec le Liban, n’auraient pas été possibles sans nos victoires décisives sur le front nord et sur d’autres fronts. »
