Le président du fonds américain d’aide pour Gaza a déclaré dans une interview : « Nous n’avons vu aucun indice indiquant que Tsahal ne respecte pas le droit international et ses obligations », en réaction aux accusations internationales.
Il a accusé l’ONU et les organisations internationales à Gaza de « saboter le travail du fonds et de jouer avec la vie des habitants de Gaza ».
JDN
Dr. Johnny Moore, récemment nommé président du fonds américain d’aide pour Gaza, a affirmé lundi soir dans un entretien à Ynet : « Tsahal fait face à un défi extrêmement difficile et je ne veux pas le juger, surtout que le Hamas est une organisation terroriste qui viole toutes les lois internationales et se cache derrière des civils. »
Il a ajouté : « L’ONU et les organisations internationales à Gaza sabotent notre travail pour des raisons politiques et refusent de coopérer avec nous, mettant en danger la vie des habitants de Gaza. »
Interrogé sur les accusations selon lesquelles des Gazaouis seraient morts dans des centres de distribution d’aide, Moore a répondu : « Faux, tout est faux. C’est de la désinformation du Hamas, blanchie par des gens complaisants dans la presse et des organisations internationales. Toute l’histoire a été fabriquée par le Hamas et relayée par des médias et ONG favorables, qui, au lieu de collaborer avec nous pour atteindre plus de Gazaouis, ont décidé non seulement de nous boycotter mais aussi de saboter notre travail. »
Moore a affirmé que dans les dernières 24 heures, depuis que le mécanisme d’aide de l’ONU a repris à grande échelle, « plus de Gazaouis ont été blessés que durant tout notre travail des deux derniers mois ».
« Nous avons vu des membres de l’ONU blanchir la campagne de désinformation du Hamas. Au lieu d’assurer la distribution de nourriture à la population de Gaza, l’ONU nous attaque et parle d’insécurité alimentaire, alors qu’ils ont des centaines de camions à Gaza qu’ils n’acheminent même pas. »
Il a conclu : « C’est un scandale international. Il y a 950 camions à Gaza que l’ONU refuse de déplacer et, avec un culot incroyable, ils parlent d’insécurité alimentaire. Nous étions prêts à distribuer cette nourriture pour eux, mais ils ont refusé. Je ne sais pas pourquoi. Je pense qu’ils ont ‘joué à la politique’ avec des vies humaines, en plein milieu des négociations pour un accord sur les otages. »
