Les données inimaginables de la destruction dans la bande de Gaza

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Un rapport de l’ONU révèle l’ampleur inimaginable des destructions dans la bande de Gaza : une flotte de plus d’une centaine de camions mettra 15 ans pour déblayer les ruines. La reconstruction des maisons détruites pourrait durer jusqu’en 2040 dans le scénario le plus optimiste.

Be’hadré ‘Harédim – Israël Rubin

L’attaque terroriste meurtrière lancée par Sinwar contre Israël a provoqué un désastre et une destruction complète dans la bande de Gaza : un rapport de l’ONU publié ce matin (lundi) dans le journal britannique ‘Guardian’ indique que plus d’une centaine de camions mettront 15 ans à évacuer Gaza de près de 40 millions de tonnes de décombres dans le cadre d’une opération coûtant entre 500 et 600 millions de dollars.

L’évaluation, publiée le mois dernier par le Programme des Nations Unies pour l’environnement, révèle que 137 297 bâtiments ont été endommagés à Gaza à la suite des frappes de Tsahal. Plus de la moitié des bâtiments ont été endommagés, dont environ 27 % ont été complètement détruits.

L’ONU estime que pour traiter la quantité de décombres, il faudra d’immenses décharges couvrant 250 à 500 dunams.

Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a indiqué en mai que la construction des maisons détruites à Gaza pourrait se poursuivre jusqu’en 2040, dans le scénario le plus optimiste. Le coût total de la reconstruction du territoire palestinien pourrait atteindre 40 milliards de dollars. Il a noté que la guerre pourrait ramener les niveaux de santé, d’éducation et de pauvreté à Gaza dans les années 1980 et effacer 44 années de développement.

Les responsables de l’ONU soulignent que les dégâts causés aux infrastructures sont énormes. À Khan Yunes, dans le sud de Gaza, il n’y a pas un seul bâtiment qui n’ait pas été endommagé par les bombes de 900 kg larguées par Israël. Les écoles, les établissements de santé, les routes, les égouts et autres infrastructures essentielles ont été gravement endommagés.

Toujours selon la publication du Guardian, les ruines sont pleines de munitions non explosées, ce qui provoque plus de 10 explosions chaque semaine et entraîne davantage de morts et de pertes de membres.

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