Les jeunes Israéliens laïcs se sentent mal en Israël

Les jeunes Israéliens laïcs se sentent mal en Israël

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Enquête alarmante : Les jeunes Israéliens expriment un sentiment croissant de précarité et de méfiance envers l’État

Une nouvelle enquête réalisée auprès d’un échantillon représentatif d’Israéliens âgés de 18 à 34 ans révèle des sentiments de frustration et d’incertitude concernant leur avenir. L’étude menée par ERI, la Fondation Rashi et la Fondation Gandyr se penche sur l’approche des jeunes Israéliens face aux décisions de vie, leurs opinions générales sur diverses questions, et la confiance qu’ils accordent aux institutions de l’État.

Les résultats montrent que 42% des jeunes interrogés estiment que leur génération est « malchanceuse » et que leur avenir sera moins brillant que celui de leurs parents. Un chiffre alarmant qui traduit une inquiétude croissante au sein de la jeunesse israélienne quant à leur stabilité et leurs opportunités futures.

Parmi les autres points saillants de l’enquête, 52% des jeunes estiment qu’il existe une discrimination basée sur l’ethnicité et le lieu de résidence en Israël. Cette perception d’injustice sociale renforce leur sentiment de précarité et de désillusion.

Un constat inquiétant est que 54% des jeunes déclarent qu’ils émigreraient s’ils en avaient la possibilité. Cette volonté de quitter le pays reflète un profond mécontentement et une inquiétude quant à l’avenir en Israël.

En outre, la majorité des jeunes (62%) ressentent un fort sentiment de solitude face à leur avenir, soulignant un manque de soutien et de filet de sécurité fourni par l’État pour les aider à atteindre leurs objectifs.

Les réserves de confiance envers les institutions de l’État sont également apparentes, car près de la moitié des jeunes déclarent qu’ils ne peuvent pas compter sur l’État pour les aider à relever les défis de l’avenir. Cette méfiance s’étend aux différences socio-économiques croissantes dans le pays, où l’écart entre les privilégiés et les défavorisés ne cesse de se creuser.

Parmi les segments de la population, les ‘Harédim semblent être les plus attachés à rester en Israël (91%), tandis que les Juifs non-Harédi (44%) et les Arabes israéliens (32%) expriment une volonté plus faible de rester dans le pays.

Jforum

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