Le gouvernement canadien a commencé à appliquer une nouvelle politique relative aux passeports exigeant que le nom «Palestine» soit inscrit à la place d’«Israël» dans la case «Pays de naissance» pour certaines villes, suite à la reconnaissance officielle de l’État de Palestine par le Canada lors de l’Assemblée générale des Nations Unies en septembre dernier.
Anastasia, une citoyenne canadienne née en Israël, a révélé qu’un employé du bureau des passeports l’avait informée qu’Israël ne pouvait pas être indiqué comme son pays de naissance.
Elle a déclaré que «la nouvelle politique permet aux résidents de certaines villes situées en “Israël” d’inscrire leur identité palestinienne sur leur passeport, notamment Jérusalem, Naplouse, Jénine et Ramallah.»
Plus tard, son avocat, Neil Offerman, a publié un document confirmant qu’elle était née à Kfar Saba, en “Israël”, et a qualifié cette nouvelle politique de «préoccupante sur les plans juridique, administratif et des droits de l’homme». Cette nouvelle politique a suscité l’indignation des forces d’occupation israéliennes, le bureau du Premier ministre israélien qualifiant cette mesure de «récompense ridicule pour le terrorisme» et promettant de faire pression sur le Canada à ce sujet.


























