L’étonnante promesse du rav : « Il reviendra chez lui sain et sauf »

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À l’approche du retour de son fils, le père du soldat enlevé Matan Angrest a effectué une visite de remerciement émouvante dans la soukka du kabbaliste rabbi Dov Kook à Tibériade.

Emess

Une grande joie et une vive émotion régnaient dans la maison d’étude et dans la soucca du kabbaliste rabbi Dov HaCohen Kook à Tibériade, lorsque Hagai Angrest, le père du soldat enlevé Matan Shahar ben Anat, est venu remercier le rav pour sa bénédiction en faveur du retour de son fils de la captivité des terroristes du Hamas.

Après vérification de l’information auprès des instances compétentes et des coordinateurs des autorités en lien avec les familles d’otages, confirmant que son fils, le soldat Matan Shahar (Angrest), devait bientôt revenir de captivité, Hagai Angrest s’est rendu en hâte, débordant de joie, pour une visite de remerciement spéciale dans la soucca du gaon rabbi Dov Kook à Tibériade.

Le contexte de cette visite émouvante a été raconté par des élèves proches de rabbi Dov Kook, les directeurs de l’institut Siftei Kohen, les érudits rabbi Moché ‘Haïm Schneider et rabbi Yaakov Brizel. Ils ont révélé qu’il y a environ un an et demi, lors des précédentes « vagues » de libérations d’otages, la mère de l’otage, accompagnée de Tsili Schneider, présidente de l’organisation Kesher Yehudi, s’était rendue au domicile du rav à Tibériade pour lui demander d’agir, par sa bénédiction, en faveur de la libération de son fils dans la prochaine vague.

La réponse du rav, qui fit battre le cœur des présents, fut alors : « Cela, je ne puis le dire (qu’il sera libéré dans la prochaine vague), mais avec l’aide de D’, au final il reviendra chez lui sain et sauf. »
Il semble à présent que la bénédiction du juste est en voie de se réaliser, avec la conclusion de l’accord et l’heureuse nouvelle du retour de Matan à son foyer et dans les bras de sa famille.

Au cours de la visite, qui s’est tenue après qu’il eut été définitivement confirmé que toutes les parties (pays arabes et États-Unis) avaient signé l’accord, dès l’entrée du père ému dans la soucca du rav pour le remercier de sa bénédiction précise, rabbi Dov Kook, malgré sa grande faiblesse, a demandé à Hagai, avec une vive émotion, de réciter immédiatement la bénédiction HaTov VeHaMeitiv, en y disant le Nom de D’ (donc sans doute aucun), en signe de joie et de reconnaissance pour les bontés divines.

Ensuite, le rav a conféré au père ému une bénédiction sacerdotale (Birkat Cohanim) particulière, aux côtés de son fils rabbi Yossi HaCohen Kook. Le père a promis au rav que, bé’ezrat Hachem, il viendrait prochainement chez lui avec son fils lui-même, revenu sain et sauf, afin de recevoir sa bénédiction de sa bouche sainte.

Le père, Hagai, a raconté au rav que la mère de l’otage s’était scrupuleusement conformée à toutes les directives et segoulot (pratiques de mérite) que le rav lui avait indiquées lorsqu’elle était venue solliciter sa bénédiction, ajoutant qu’il est convaincu que le mérite des paroles du juste et de sa bénédiction a protégé leur fils, qui doit être libéré prochainement, avec l’aide de D’, ce qui a finalement été le cas.


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