L’heure de vérité : Israël frappe le cœur du programme nucléaire iranien

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Prof Michael BARYEHUDA AYACHE
Ce vendredi 13 juin 2025 restera dans l’histoire comme le jour où Israël a finalement agi face à la menace existentielle que représente le régime théocratique iranien. Après des décennies de retenue stratégique, l’État d’Israel a mené une opération militaire d’envergure contre les installations nucléaires et militaires iraniennes, marquant un tournant décisif dans la défense de la patrie juive.
1- La patience stratégique d’Israël arrive à son terme
Depuis la révélation du programme nucléaire iranien au début des années 2000, Israël s’est montré d’une patience remarquable, privilégiant la diplomatie et les sanctions internationales.
Israël s’est préparé à cette éventualité depuis de nombreuses années, soulignant que lorsque Benjamin Netanyahou a dit à plusieurs reprises que toutes les options sont sur la table, il ne s’agissait pas d’un slogan, mais s’agissait d’une réalité
Cette retenue était motivée par l’espoir que la communauté internationale parviendrait à contenir la menace par des moyens pacifiques. Mais face à l’échec patent des négociations diplomatiques et à l’accélération dramatique du programme d’enrichissement iranien, Israël n’avait plus le choix.
2- Le seuil critique franchi par l’Iran
Les renseignements israéliens ont révélé une réalité alarmante : l’Iran disposait désormais de suffisamment de matériel enrichi pour fabriquer quinze bombes nucléaires en l’espace de quelques jours. Avec un enrichissement d’uranium atteignant 60%, l’Iran se trouvait à un pas du seuil de 90% nécessaire à la fabrication d’armes atomiques.
Cette proximité dangereuse avec la capacité nucléaire militaire ne laissait plus de place à l’attentisme.
Face à cette menace imminente, le Premier ministre Benyamin Netanyahou a pris la décision historique de frapper « le cœur du programme nucléaire militaire iranien », ciblant notamment les principales installations d’enrichissement notamment celle de de Natanz. Cette action préventive s’inscrit dans le droit légitime d’Israël à se défendre contre une menace existentielle clairement établie.
3- Quarante-six ans de haine génocidaire
La menace iranienne ne date pas d’hier. Depuis l’arrivée au pouvoir de l’Ayatollah Khomeini en 1979, le régime théocratique iranien a fait de la destruction d’Israël son objectif obsessionnel. Comme le rappelle l’analyse historique, « Khomeini a simplement nié le droit à Israël d’exister » et « a plusieurs fois appelé les Iraniens à manifester contre Israël »
Cette rhétorique génocidaire s’est poursuivie sous ses successeurs. L’ancien président Mahmoud Ahmadinejad a tenu en 2005 des « propos purement négationnistes et scandaleux » .
Plus récemment, en février 2025, le général Ibrahim Jabbari des Gardiens de la Révolution a menacé Israël d’une « troisième attaque dévastatrice », affirmant que l’opération « Promesse de vérité 3 » serait menée « au moment opportun » pour « détruire Israël en rasant les villes de Tel-Aviv et Haïfa ». Cette « déclaration explicite d’intention génocidaire par un haut responsable militaire iranien » constitue, selon les experts juridiques, « le fondement juridique d’une légitime défense préventive d’Israël ».
4- L’opération de la dernière chance
L’opération israélienne de ce matin a visé avec une précision chirurgicale les centres névralgiques du programme militaire iranien. Netanyahou a confirmé avoir frappé « des scientifiques iraniens travaillant sur la bombe iranienne » ainsi que « le cœur du programme de missiles balistiques de l’Iran ».
Les résultats sont spectaculaires : le chef des Gardiens de la Révolution, Hossein Salami, figure emblématique du terrorisme d’État iranien, a été éliminé dans l’attaque. Les scientifiques nucléaires Mohammad Mehdi Tehranchi et Fereydoun Abbasi, piliers du programme d’armement atomique, ont été également éliminés. Le chef d’état-major iranien Mohammad Bagheri a également été éliminé selon les sources sécuritaires israéliennes.
5- Une campagne historique pour la survie d’Israël
Le chef d’état-major israélien qualifie ces frappes de « campagne historique ». Cette opération, qui durera « autant de jours que nécessaire pour éliminer cette menace », selon Netanyahou, représente l’aboutissement de décennies de préparation stratégique.
Comme l’a déclaré le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar face aux menaces iraniennes : « Si le peuple juif a appris quelque chose de l’histoire, c’est ceci : si ton ennemi dit que son objectif est de te détruire – crois-le. Nous sommes prêts »
Cette action préventive s’inscrit dans la lignée des précédents historiques, rappelant la destruction du réacteur d’Osirak en 1981, qui avait été initialement condamnée avant d’être finalement reconnue comme salvatrice. Aujourd’hui, face à une menace mille fois plus grave, Israël assume ses responsabilités envers son peuple et envers le monde libre.
L’État d’Israel vient enfin de passer à l’action. Après des décennies de retenue face aux provocations et aux menaces génocidaires du régime des mollahs, Israël a finalement agi pour garantir sa survie et celle de ses citoyens. Cette opération marque non seulement un tournant dans l’histoire du conflit israélo-iranien, mais également un moment crucial pour la stabilité de tout le Moyen-Orient.
Michael BARYEHUDA AYACHE

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