L’otage roué de coups : des députés fondent en larmes, le Premier ministre sous le choc

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Lors d’une session conjointe à la Knesset, les membres de la famille du soldat enlevé Matan Angrest, retenu en captivité par le Hamas depuis 606 jours, ont pris part au débat. La séance a été marquée par une forte charge émotionnelle. Les députées Sheli Tal-Miron (Yesh Atid) et Sharon Nir (HaMahane HaMamlachti) ont éclaté en sanglots, tout comme plusieurs autres parlementaires.

JDN

Au cours de la discussion (ce mardi), la famille du soldat Matan Angrest, captif du Hamas depuis plus d’un an et demi, a témoigné devant les députés, dans un climat lourd de tension et d’émotion – certains moments visuels, d’autres verbaux, ont bouleversé la salle.

Ofir Angrest, frère de Matan, a pris la parole avec émotion : « Le Premier ministre nous a dit qu’il ne connaissait pas la situation de Matan. Il a dit que s’il avait su, il aurait insisté pour le faire libérer plus tôt. Que devons-nous encore faire pour faire comprendre, pour montrer et illustrer cette réalité ? Nous n’avons plus d’air. »

Il a lancé une exigence claire : « Je demande qu’il n’y ait plus de négociation sans Matan. Cela ne doit plus se reproduire. Nous sommes un peuple qui ne laisse pas ses blessés derrière. C’est maintenant à l’État de ramener mon frère, notre héros – maintenant, à la maison. »

Son père, Hagai Angrest, a ajouté qu’ils allaient bientôt révéler de nouveaux témoignages concernant les conditions de détention de Matan : « Cette semaine, nous allons probablement dévoiler des témoignages indiquant qu’il était réveillé à coups de décharges électriques dans les tunnels. »

La famille a également diffusé des enregistrements audio de Matan, rendus publics pour la première fois dans l’émission Ouvda.

La discussion a profondément bouleversé l’assistance. Les députées Sheli Tal-Miron et Sharon Nir, ainsi que plusieurs autres membres de la Knesset, ont pleuré pendant la session.

Sheli Tal-Miron, présidente du lobby parlementaire pour les otages, a déclaré : « Pour un parent, le besoin le plus élémentaire est de pouvoir parler à son enfant soldat, savoir où il est et dans quel état. La famille Angrest n’a aucun contact avec leur fils depuis 606 jours. C’est une réalité inimaginable – un enfer sur terre. »

Elle a conclu : « Il est encore possible de sauver Matan et les 58 autres otages. L’opportunité de les ramener est bien là, sur la table du Premier ministre – elle ne doit pas être manquée une fois de plus. »

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