L’ultimatum a expiré : voici comment les partis orthodoxes comptent faire tomber la coalition

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La décision est proche : le délai fixé pour parvenir à un accord sur la loi sur la conscription étant dépassé, la balle est désormais dans le camp des autorités spirituelles des partis orthodoxes, tandis que des pressions croissantes émanent d’Agoudat Israël pour couper le soutien à la coalition.

Ma’ariv

« Netanyahou saura d’ici mardi s’il a encore un gouvernement », avait déclaré un haut responsable des partis orthodoxes à Ma’ariv en fin de semaine dernière – et voici que mardi est arrivé. Les factions orthodoxes avaient fixé un ultimatum : obtenir un texte écrit de la loi sur la conscription avant la fête de Chavou’oth. L’ultimatum a expiré – et toujours aucun texte écrit à l’horizon.

Le rebbe de Gour pousse à un retrait immédiat du gouvernement et de la coalition. Il avait même souhaité que ce retrait ait lieu avant la fête de Chavou’oth, envoyant son fils rencontrer le rav Dov Landau, l’un des dirigeants de Deguel HaTorah. Mais lors de cette rencontre, il a été décidé de patienter jusqu’après Chavou’oth, conformément à l’ultimatum initial.

L’Agoudat Israël veut dissoudre la Knesset

Depuis l’expiration de l’ultimatum, l’Agoudat Israël envisage de proposer une loi de dissolution de la Knesset. Toutefois, le parti attend encore la décision des rabbanim de Deguel HaTorah, autre composante du parti orthodoxe ashkénaze Yahadout HaTorah (Judaïsme unifié de la Torah).

Dans la journée, une rencontre est prévue entre les députés orthodoxes et le président de la Commission des Affaires étrangères et de la Défense, Yuli Edelstein, afin de faire le point sur l’état d’avancement du projet de loi sur la conscription et ses détails. Demain, mercredi, les députés orthodoxes doivent rencontrer les rabbanim pour les informer de l’évolution de la situation.

Ce sont les rabbanim qui décideront s’il faut, et comment, faire tomber le gouvernement. En tout état de cause, l’Agoudat Israël se prépare à quitter le gouvernement – à moins que le rebbe de Gour ne soit convaincu du contraire après avoir reçu le compte rendu de la rencontre avec Edelstein.

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