L’UNICEF un prototype d’organisme onusien au service du terrorisme palestinien sous couvert d’humanitaire de protection de l’enfance

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Prof Michael AYACHE

L’UNICEF se trouve aujourd’hui au centre d’une controverse majeure concernant ses activités en Israël et à propos des palestiniens. L’organisation mène actuellement une campagne visant à faire inscrire Israël sur la liste des « graves violateurs des droits de l’enfant » des Nations Unies. Cette démarche soulève des questions fondamentales sur la neutralité supposée de l’organisation et sa capacité à respecter son mandat humanitaire originel.

L’analyse des partenariats de l’UNICEF révèle des liens troublants avec des organisations non gouvernementales dont l’agenda politique anti-israélien est manifeste. Ces ONG reçoivent un financement substantiel de l’UNICEF pour mener cette campagne, ce qui interroge sur l’utilisation des fonds internationaux destinés à la protection de l’enfance. La situation devient particulièrement préoccupante lorsqu’on examine la composition de la liste noire onusienne, essentiellement constituée de groupes terroristes reconnus et de milices d’États défaillants. En poussant à l’inclusion de Tsahal sur cette liste, l’UNICEF établit une équivalence moralement inacceptable entre l’armée israélienne et des organisations comme l’État islamique, Boko Haram, les Talibans ou Al-Qaïda.

Les liens entre certaines ONG partenaires de l’UNICEF et des organisations terroristes désignées comme telles par de nombreux pays occidentaux constituent un aspect particulièrement alarmant de cette affaire. L’organisation Défense des Enfants International-Palestine, qui joue un rôle central dans cette campagne, entretient des relations documentées avec le Front populaire de libération de la Palestine, classé comme organisation terroriste par le Canada, les États-Unis, l’Union européenne et Israël. Cette situation révèle une faille majeure dans les mécanismes de contrôle de l’UNICEF, qui affirme pourtant avoir une politique claire excluant tout financement d’organisations terroristes.

Le paradoxe atteint son comble lorsqu’on constate que ces mêmes ONG partenaires recommandent l’inscription de Tsahal sur la liste noire tout en prétendant manquer de preuves suffisantes pour y inclure le Hamas ou le Front populaire de libération de la Palestine.

Cette asymétrie dans l’évaluation des menaces révèle un parti pris évident qui compromet la crédibilité de l’ensemble de la démarche.

L’incapacité avouée de l’UNICEF à documenter le recrutement d’enfants soldats par les groupes armés palestiniens, officiellement justifiée par des « risques sécuritaires », soulève des interrogations légitimes sur l’efficacité et l’utilité du financement de l’agence dans la région. Comment une organisation peut-elle prétendre protéger les enfants tout en admettant son incapacité à identifier et dénoncer leur exploitation militaire par certains groupes armés ?

Les rapports produits par les ONG partenaires de l’UNICEF sur le traitement des mineurs palestiniens impliqués dans des attaques présentent des distorsions manifestes et omettent systématiquement le contexte nécessaire à une compréhension objective des situations. Ces allégations non vérifiées sont ensuite légitimées par leur intégration dans les bases de données de l’UNICEF et les publications officielles des Nations Unies, créant un cercle vicieux de désinformation institutionnalisée.

Le financement de cette campagne par l’Union européenne, ses États membres, le Canada et le Japon pose la question de la responsabilité des gouvernements donateurs. Les correspondances révèlent que ces derniers ne sont pas toujours informés de la nature politique des organisations qu’ils financent indirectement ni de l’orientation partisane des activités menées par l’UNICEF. Cette opacité dans la gestion des fonds publics internationaux est d’autant plus problématique qu’elle concerne des sommes considérables.

L’accord signé entre l’UNICEF et l’Autorité palestinienne pour obtenir 3,4 millions de dollars destinés à « tenir Israël responsable de ses obligations » révèle la transformation de l’organisation humanitaire en instrument de guerre juridique.

Cette dérive de mission illustre parfaitement comment les institutions internationales peuvent être détournées de leur vocation première pour servir des agendas politiques particuliers.

L’analyse comparative des rapports de l’UNICEF sur différentes zones de conflit révèle un traitement qualitativement différent et systématiquement plus sévère à l’égard d’Israël. L’utilisation d’expressions comme « abus généralisés et systématiques », qui font écho à la définition des crimes contre l’humanité du Statut de Rome, n’est pas employée avec la même fréquence pour d’autres zones de conflit pourtant comparables, voire plus graves.

Cette instrumentalisation de l’UNICEF s’inscrit dans une stratégie plus large de délégitimation d’Israël sur la scène internationale. L’inclusion potentielle d’Israël sur la liste noire de l’ONU aurait pour conséquence directe d’augmenter les ressources financières allouées à l’UNICEF dans les territoires palestiniens et à ses ONG partenaires, créant ainsi un mécanisme d’autofinancement de la campagne anti-israélienne.

Cette situation révèle les dérives possibles du système onusien lorsque les mécanismes de contrôle et de transparence font défaut. Elle illustre également comment des fonds destinés à la protection de l’enfance peuvent être détournés pour servir des objectifs politiques, compromettant ainsi la neutralité et l’efficacité de l’action humanitaire internationale. La communauté internationale se doit de réagir face à ces dysfonctionnements qui menacent la crédibilité des institutions multilatérales et détournent les ressources de leur vocation première.

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