Marco Rubio accuse Emmanuel Macron d’être responsable de l’échec des négociations entre Israël et le Hamas.
Pour le secrétaire d’État américain, le Hamas s’est senti soutenu, «récompensé» et en mesure de «clamer une victoire» lorsque le président français a annoncé que la France reconnaîtrait l’État palestinien en septembre.
«Camouflet pour les victimes du 7-Octobre»
Emmanuel Macron a annoncé sur son compte X le 3 août que la France reconnaîtrait en septembre l’État de Palestine lors de la prochaine Assemblée générale de l’ONU. C’est «le seul chemin possible vers un avenir où justice, sécurité et dignité sont garanties pour tous les peuples de la région», avait déclaré le chef de l’État, qui demandait toutefois «la démilitarisation totale du Hamas, son exclusion complète de toute forme de gouvernance, et la reconnaissance d’Israël par l’État de Palestine».
Les États-Unis se sont retirés des négociations de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas le jour où la France a annoncé qu’elle reconnaîtrait l’État palestinien, rappelle le média Politico. L’envoyé spécial américain Steve Witkoff avait alors déclaré que le Hamas n’agissait pas de bonne foi, tandis que Marco Rubio fustigeait le projet français qu’il avait qualifié de «camouflet pour les victimes du 7-Octobre». Alors que le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a réaffirmé hier sa volonté de s’emparer de la ville de Gaza, la possibilité qu’Israël parvienne à un cessez-le-feu avec le Hamas semble très lointaine.
Macron qui a mené la France à la faillite, sur tous les plans, semble vouloir s’occuper des toutes les affaires du monde, là où il ne comprend absolument rien. Sa seule activité est de vouloir contrarier les négociations menées par Trump en Ukraine et au Moyen-Orient. Alors qu’il s’est montré muet et s’est aplati lors des négociations commerciales entre l’Europe et Trump, après avoir un peu fanfaronné, il s’est tu quand la gifle fut venue. Courageux, mais pas téméraire.
On comprend mieux la réaction virulente de Macron à la suite de la décision d’Israël d’en finir avec ses protégés à Gaza, au risque réel d’un écrasement du Hamas. Cet écrasement entraînerait aussi celui de l’État palestinien auquel la gauche israélienne tient tant. La reconnaissance de cet État fictif, prévue en septembre 2025, en paraîtra d’autant plus grotesque et montrera qu’Israël, lui, est bel et bien un État souverain. De toute façon, plus personne ne prend au sérieux ce personnage sûr de lui et dominateur — sauf que, lui, n’est pas juif, et qu’il a tout raté, y compris sa sortie à la tête de l’État français.
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