Même le New York Times a dû l’admettre : Netanyahou a battu Macron et Starmer

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La proposition de Trump pour mettre fin à la guerre à Gaza impose des exigences strictes au Hamas, mais suscite des doutes parmi les pays arabes, les Palestiniens et la communauté internationale. Tandis que Netanyahou engrange des succès politiques, la question demeure : ce plan peut-il conduire à une paix véritable ?

Ma’ariv

La proposition de Trump

La proposition du président Donald Trump pour mettre fin à la guerre à Gaza, présentée hier lors d’une rencontre avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, a provoqué des réactions contrastées dans le monde. Si elle était appliquée, elle devrait mettre fin à la longue guerre de Gaza. Mais des responsables palestiniens et des observateurs civils au Moyen-Orient estiment que le plan penche largement en faveur d’Israël et ne garantit pas forcément une paix durable et stable.

Selon l’analyse du New York Times, il s’agit d’un moment de réussite rare pour Netanyahou, qui a su surmonter l’isolement diplomatique qu’Israël connaissait ces derniers mois – marqué par la reconnaissance d’un État palestinien par des puissances européennes comme la France et le Royaume-Uni, par la colère du monde arabe à propos de la guerre à Gaza, et même par quelques piques lancées par son ami proche, le président Trump.

Un plan qui profite à Israël

La proposition de Trump pose des exigences claires au Hamas : libération immédiate des otages et reddition des armes. Si le Hamas refuse, Israël serait autorisé à poursuivre ses opérations militaires à Gaza sans restrictions.

L’impact est évident : le Premier ministre israélien obtient presque tout ce qu’il voulait – maintien de la présence de Tsahal autour de Gaza, contrôle sécuritaire étendu – tandis que les droits des Palestiniens et l’aspiration à un État sont relégués au second plan.

Hamas face à un dilemme

D’après le New York Times, le Hamas est désormais dos au mur. Accepter l’accord signifierait sa disparition de la scène politique gazaouie – une option impensable il y a quelques années, lorsque son pouvoir était ferme. Mais affaibli par la guerre, il doit choisir : accepter les conditions, négocier leur assouplissement ou rejeter totalement la proposition.

Réactions arabes : soutien conditionnel

Dans le monde arabe, la réception du plan reste très prudente. Des pays comme l’Égypte, l’Arabie saoudite et la Jordanie ont souligné que leur soutien dépend d’une retraite complète d’Israël de Gaza et de la mise en place d’un processus crédible vers un État palestinien.

En clair, si Israël conserve sa mainmise sur Gaza, ces pays ne considéreront pas l’accord comme une véritable avancée.

Une déclaration conjointe de huit États arabes ou musulmans publiée mardi a même menacé de bloquer l’initiative si ces conditions ne sont pas respectées. Cela démontre que le soutien à la proposition de Trump est loin d’être unanime : beaucoup y voient un arrangement temporaire et fragile, incapable de garantir une paix durable.

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