Il existe, dans l’histoire politique, des instants où une phrase cristallise mieux que mille discours une trajectoire, un tempérament, une vision !
Lorsque Benjamin Netanyahou affirme : « Je ne me retirerai pas de la vie politique en échange d’une grâce », il ne livre pas seulement une boutade martiale : il s’inscrit dans cette lignée d’hommes d’État qui, confrontés aux tempêtes, choisissent de tenir la barre plutôt que de chercher un port de repli.
On peut débattre de son héritage, de ses choix, de son style.
On peut, et on le fera encore longtemps. Mais ce qu’on ne peut ignorer, c’est cette obstination presque minérale, cette verticalité qui défie les logiques d’usure, cette manière de faire de la pression un carburant plutôt qu’un fardeau.
En refusant la facilité, en rejetant l’idée même d’un compromis, qui aurait pu le soustraire aux convulsions du moment, Netanyahou réaffirme sa conception cardinale du leadership : on ne quitte pas la scène parce qu’on vous y pousse ; on y reste parce que l’on pense encore être nécessaire.
À titre personnel, je rajoute : INDISPENSABLE !
Certains y verront de la bravade, d’autres de la grandeur. Mais quelle que soit l’opinion que l’on porte sur l’homme, il faut reconnaître la puissance symbolique d’un tel refus. À l’heure où, tant d’acteurs publics se replient, esquivent, négocient des sorties honorables, lui choisit l’inverse : l’affrontement frontal, la constance, le refus de l’échappatoire.
Cette posture, DÉROUTANTE ou ADMIRABLE, selon les convictions de chacun, témoigne d’un rapport singulier au pouvoir: non pas un privilège, mais une responsabilité, qui ne se délègue pas.
En cela, Netanyahou rappelle que la politique, au sens le plus brut, est aussi une affaire de conviction intime, d’endurance et d’un certain panache !