La grande visite de Netanyahou à la Maison Blanche laisse rêveur : bien entendu, le grand repas offert à cette occasion a fait une très grande impression. Des invités exceptionnels y ont même été vus, dont le fils de Netanyahou, ainsi qu’Idan Alexander, cet ancien otage d’origine américaine, et les sujets de discussion n’ont pas manqué.
Les promesses également : des accords sous peu concernant la bande de Gaza avec la fin des hostilités, des exigences solides de la part de l’Iran et un cessez-le-feu définitif avec ce pays, etc.
Et, n’oublions pas, l’annonce de la part de Netanyahou d’avoir proposé Trump comme candidat au prix Nobel de la Paix !
Mais, dans le fond, il est difficile de dépasser l’impression que cette nouvelle visite, la troisième de Netanyahou depuis la réélection de Trump, n’est pas plus qu’une visite de courtoisie, destinée tout au plus à renforcer les liens entre ces deux dirigeants, et même de conclure des accords entre leurs deux pays.
En soi, cela n’est pas grave – si seulement cela permet à Netanyahou de prendre des vacances des séances inadmissibles et insupportables au tribunal en Israël, alors qu’il doit, au quotidien, analyser des informations et prendre des décisions capitales pour le pays – mais il faut dire que le monde commence à prendre conscience de l’anormalité totale de l’establishment judiciaire local dans ce domaine, et également du manque complet d’équilibre dans la conduite de la Cour suprême israélienne.
Si tel sera effectivement l’unique effet de cette visite, il sera possible d’en être content…
