Netanyahou a décidé : la loi sur la conscription sera avancée dans les semaines à venir — et voici pourquoi

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Après des mois de blocages, le Premier ministre Benyamin Netanyahou a pris la décision d’accélérer, de toutes ses forces, la législation de la loi sur la conscription, comprenant que c’est la seule manière de stabiliser la coalition.
Dans les partis orthodoxes, un soutien croissant se dessine autour du texte proposé par Boaz Bismuth, mais sans unanimité.

JDN

Un responsable proche du Premier ministre a confirmé que Netanyahou avait ordonné d’accélérer les délibérations sur la loi, dans le but de résoudre dans le mois la grave crise actuelle et le boycott des votes imposé par les partis ‘harédim — selon un reportage de Dafna Liel (N12).
Selon cette source : « Netanyahou a décidé de faire avancer la loi sur la conscription. Il a donné instruction d’accélérer le processus car il n’existe aucune autre manière de stabiliser la coalition. »

Au départ, Netanyahou espérait que les partis ‘harédim se contenteraient d’une simple présentation de l’avant-projet.
Mais les arrestations d’étudiants de Yechiva et la grande manifestation à Jérusalem ont bouleversé ses plans.
Le Premier ministre comprend désormais qu’il devra faire adopter la loi au moins en commission, si ce n’est en plénière.

Les députés ‘harédim ont envoyé un message clair au Premier ministre : si la loi n’avance pas, ils envisageront de changer de camp et de coopérer avec le bloc centre-gauche.

Une évolution importante s’est produite il y a deux jours : les députés de Deguel HaTora ont présenté le texte de Bismuth à rav Moché Hillel Hirsch, qui aurait donné un feu vert pour avancer, malgré certaines réserves.

Le parti Shass, très impliqué en coulisses, avait participé à la formulation du texte dès le début.
Bismuth s’est régulièrement entretenu avec Ariel Attias, ancien ministre du parti Shass.

La carte politique qui se dessine dans le camp ‘harédi :

  • Shass → soutien

  • Deguel HaTora → soutien

  • Agoudat Israël → divisions internes concernant l’appui au texte

Si la loi avance, Shass devrait reprendre ses ministères, et le boycott parlementaire sera levé, permettant à la coalition de reprendre son activité législative.

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