Netanyahu a donné le « feu vert » : la loi instituant la peine de mort pour les terroristes a été approuvée en commission

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« C’est un outil supplémentaire dans la lutte contre le terrorisme », a expliqué le Premier ministre en justifiant son soutien à la proposition de loi d’Itamar Ben-Gvir et de Limor Son Har-Melech visant à instaurer la peine de mort pour les terroristes.

JDN

La commission de la sécurité nationale, présidée par le député Tzvika Fogel, a approuvé aujourd’hui (lundi) la mise aux voix en première lecture de la proposition de loi instaurant la peine de mort pour les terroristes, présentée par Otzma Yehudit et la députée Limor Son Har-Melech.

La proposition stipule qu’un terroriste qui a assassiné un citoyen israélien motivé par le racisme ou l’hostilité envers une collectivité, dans le but de nuire à l’État d’Israël et à la renaissance du peuple juif dans son pays — encourt la peine de mort, et uniquement celle-ci. De plus, le projet modifie la procédure en prévoyant que la peine de mort pourra être infligée par une cour martiale à la majorité ordinaire des juges, et non à l’unanimité, et qu’il ne sera pas possible d’alléger la peine de celui qui a reçu une condamnation à mort par un jugement définitif.

Dans les notes explicatives de la proposition, il est écrit que ces dernières années on assiste à des meurtres de Juifs en raison de leur judaïté, visant à porter atteinte à l’État d’Israël, et que l’objectif de la loi est d’éradiquer le terrorisme à la racine, de créer un effet dissuasif et de mettre fin à la réalité dans laquelle des terroristes bénéficient de conditions améliorées en prison et sont même libérés dans le cadre de différentes transactions.

Gal Hirsch, coordinateur des disparus et des otages auprès du bureau du Premier ministre, a déclaré à la commission : « Lors de la précédente séance, je m’étais opposé à la tenue même du débat en raison du danger que cela représente pour les otages vivants. Puisque les otages vivants sont de retour ici, d’abord grâce à nos combattants et ensuite grâce à notre ami le président Donald Trump, mon opposition exprimée lors du précédent débat n’a plus lieu d’être. J’ai parlé avec le Premier ministre et lui aussi est pour la proposition de loi. C’est un outil supplémentaire dans la lutte contre le terrorisme. »

Le ministre de la Sécurité nationale, le député Itamar Ben-Gvir : « Celui qui a tué et enlevé nos enfants et nos filles n’a pas le droit de voir la lumière du jour et sa peine doit être la mort. Après la réforme des prisons que j’ai menée et la politique de tolérance minimale envers les terroristes, il est temps de passer à un niveau supérieur de dissuasion. La loi sur la peine de mort n’est pas seulement un geste de valeur et de justice, c’est aussi crucial pour la sécurité de l’État. Il s’agit d’un instrument dissuasif primordial, qui fera comprendre aux terroristes que le sang des citoyens d’Israël n’est pas abandonné. C’est ainsi que l’on combat le terrorisme, ainsi que l’on crée la dissuasion. »

Le député Tzvika Fogel, président de la commission de la sécurité nationale : « C’est un moment historique — celui qui vient tuer des Juifs par haine de l’État d’Israël, son sang soit mis en jeu. Il n’y aura plus d’hôtels pour les terroristes, il n’y aura plus d’accords de libération. C’est une première étape importante pour créer une véritable dissuasion et rendre justice aux victimes. »

La députée Limor Son Har-Melech, initiatrice de la loi : « Le chef de la cellule qui a assassiné l’ishya Shuli (qu’Il soit sanctifié le souvenir) et m’a blessée, avait été libéré dans l’accord de Shalit, et est ensuite revenu commander la cellule qui a assassiné Malachi Rosenfeld. Il est devenu un commandant supérieur d’un bataillon du Hamas à Rafah et a participé au massacre du 7 octobre ; il a finalement été éliminé quand il était déjà trop tard. D’autres meurtriers de cette cellule ont été libérés dans le dernier accord. Cette réalité crie : un terroriste tué ne doit pas pouvoir retourner tuer. Il ne sortira pas de prison, ne sera pas libéré par des accords et ne redeviendra pas un danger pour notre peuple. La peine de mort pour les terroristes est aussi dissuasive. C’est un message clair : celui qui assassine des Juifs ne se contentera pas qu’on l’emprisonne, il paiera de sa vie. C’est aussi une justice morale. Il est inadmissible que celui qui a tué des femmes et des enfants reste en prison, bénéficie d’une télévision et d’un diplôme universitaire, tandis que les familles en deuil paient pour sa détention. »

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