On récolte ce que l’on sème

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Mais c’est exactement ce qui se passe quand un dirigeant d’un pays n’est plus un dirigeant, mais un clown à l’international comme dans son propre pays. Personne ne le prend au sérieux. Quand on choisit la posture, les effets d’annonce et l’alignement sur la rue arabe au lieu de défendre son peuple, on finit humilié.

On récolte ce que l’on sème.

Le président Macron qui a demandé une conférence aux Nations Unis pour reconnaître l’Etat de Palestine s’est pris une grosse humiliation !
L’Italie, l’Angleterre, le Canada l’Allemagne,et d’autres viennent d’annoncer qu’ils NE RECONNAÎTRONT PAS l’Etat de Palestine.

E. Macron sort du silence et répond à B. Netanyahu

En donneur de leçon invétéré pour ses interlocuteurs et transférant les responsabilités du tsunami de l’antisémitisme cet été envers le Premier ministre israélien, le président français ne dit rien sur l’essentiel,  ses silences lourds et son absence inexcusable à la grande marche contre l’antisémitisme.

L’Élysée avait déjà fait savoir tout le mal qu’elle pensait de la sortie de Benyamin Netanyahou, qui a accusé Emmanuel Macron d’« alimenter le feu antisémite », car il souhaite reconnaître un État palestinien. Ce mardi 26 août, après plusieurs jours de réflexion, le président de la République a répondu plus en détail aux attaques du Premier ministre israélien, dans une lettre publiée dans Le Monde.

Dans son courrier, le chef de l’État rappelle que sa « détermination à ce que le peuple palestinien dispose d’un État est ancrée dans notre conviction qu’une paix durable est essentielle à la sécurité de l’État d’Israël, à sa pleine intégration régionale dans un Moyen-Orient enfin en paix, à une logique de normalisation que nous soutenons et qui doit pouvoir être menée à son terme au plus vite ». Il exhorte également l’État hébreu à saisir cette « main tendue ». Et d’ajouter que cette paix « passera par la création d’un État palestinien souverain, reconnaissant Israël et son droit à la sécurité, démilitarisé, vivant dans la paix à vos côtés ».

Le président de la République souligne aussi que cette décision ne reflète « en aucun cas » une « quelconque complaisance » envers le « Hamas ou d’autres groupes terroristes ».

« La définition de l’IHRA ne saurait dédouaner Israël »

Le président de la République, s’il souligne « l’amitié qui lie la France et le peuple d’Israël », rappelle aussi que « la définition de l’IHRA [l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste, NDLR] ne saurait dédouaner Israël des politiques qu’elle mène aujourd’hui à Gaza et dans le reste des territoires palestiniens ». Dans son message, Emmanuel Macron condamne à de nombreuses reprises les violations du droit international commises par l’État hébreu.

Le chef de l’État martèle également son « indignation face à un désastre humanitaire épouvantable à Gaza que rien ne saurait justifier », et « qu’un exode massif de Gazaouis poussés par la famine et la violence, outre l’indignité morale qu’elle constitue, aura des effets directs et durables sur la sécurité régionale et internationale, y compris sur celle d’Israël et de l’Europe ».

Et de conclure en fustigeant « l’occupation de Gaza, le déplacement par la force des Palestiniens, leur réduction à la famine, la déshumanisation haineuse des discours, l’annexion de la Cisjordanie ».

L’antisémitisme, « un fléau que nous combattons de toutes nos forces »

Le chef de l’État précise aussi avoir attendu que le Premier ministre israélien ait reçu et pris connaissance de son courrier par « élémentaire courtoisie » – là où son homologue côté État hébreu a « décidé de rendre publique [sa lettre] avant même que [le président] ne la reçoive ».

Pour Emmanuel Macron, « la lutte contre l’antisémitisme ne saurait être un sujet d’instrumentalisation et ne peut nourrir aucun désaccord entre Israël et la France », et répugne les « accusations d’inaction face à un fléau que nous combattons de toutes nos forces ». Le locataire de l’Élysée insiste ainsi sur les actions qu’il a menées jusqu’ici, martelant que « la protection de nos compatriotes juifs contre la montée de l’antisémitisme est, depuis le premier jour, une priorité absolue de [s]on action ».

Monsieur le président Emmanuel MacronDans votre courrier adressé au premier ministre israélien Benjamin Netanyahou le 26 août dernier, vous mentionnez notamment qu’« une grave dégradation de l’image morale d’Israël est devenue le prétexte et le moteur d’un nouvel antisémitisme ».

Ces propos sont choquants monsieur le Président et ne résistent pas aux faits.

Le tsunami antisémite qui sévit en France et ailleurs dans le monde a débuté dès le lendemain du 7 octobre 2023, avant même toute réponse d’Israël au pogrom qu’il venait de subir.

Rendre, de près ou de loin, les Juifs responsables de l’antisémitisme rappelle de vieux poncifs et de mauvais souvenirs.

Le prétexte et le moteur de ce nouvel antisémitisme est la haine d’Israël que certains aliment et véhiculent par conviction, par intérêt ou par lâcheté. Cette haine féroce et souvent obsessionnelle d’Israël a des racines bien plus profondes et anciennes que l’image d’un pays qui se bat pour sa survie dans une guerre contre des organisations terroristes qui l’ont déclarée et qui emploient aussi comme armes les mensonges et la manipulation des esprits repris malheureusement par beaucoup.

Vous avez vous-même déclaré à juste titre le 16 juillet 2017 au Veld’Hiv « Nous ne cèderons rien à l’antisionisme car il est la forme réinventée de l’antisémitisme ». Continuons à nommer les responsables de la haine anti-juive qui flambe chaque jour pour mieux la combattre : l’islamisme, l’extrême-gauche, la haine d’Israël.

Les juifs sont les victimes de l’antisémitisme, non ses commanditaires.

Philippe Meyer, membre du comité exécutif du Conseil représentatif des institutions juives de France

Sources: Meta, La Matinale et /www.lepoint.fr/
JForum.fr

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