Ortagus en visite en Israël : « Le Hezbollah se réarme plus vite qu’il n’est désarmé »

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Morgan Ortagus, l’envoyée du président Trump pour le Liban, a tenu hier des réunions avec Netanyahu et Katz, au cours desquelles Israël a présenté des preuves du réarmement du Hezbollah. Israël exige une légitimation américaine pour une action militaire.
Sa’ar : « L’Iran transfère de l’argent au Hezbollah via la Turquie »

JDN

L’envoyée spéciale du président Donald Trump pour le Liban, Morgan Ortagus, est arrivée hier (mardi) en Israël et a rencontré le Premier ministre Benjamin Netanyahu ainsi que le ministre de la Défense Israel Katz. Le chef du renseignement militaire, le général Shlomi Binder, était également présent dans la salle.

Israël affirme : « L’armée libanaise n’est ni capable ni désireuse de faire appliquer la loi »

Alors que les Américains tentent de toutes leurs forces d’éviter une escalade et l’effondrement de l’accord de cessez-le-feu, Israël a présenté à l’envoyée américaine l’ensemble des informations dont elle dispose concernant les efforts du Hezbollah pour se rétablir et renforcer à nouveau ses capacités.

L’envoyée a reçu l’intégralité des preuves recueillies par Israël, selon lesquelles l’armée libanaise est incapable – et même réticente – à faire respecter les violations commises par le Hezbollah.

Un haut responsable israélien ayant parlé hier soir à Channel 12 News a déclaré : « Israël a besoin de la légitimation américaine pour toute action qu’elle décidera d’entreprendre. »

Sa’ar : « Le Hezbollah se réarme plus vite qu’il ne se démantèle »

Avant sa rencontre avec le Premier ministre et le ministre de la Défense, l’envoyée américaine s’était entretenue avec le ministre des Affaires étrangères Gideon Sa’ar, qui lui a présenté l’analyse israélienne concernant le Hezbollah : « L’organisation terroriste se réarme à un rythme bien plus rapide que celui auquel elle est censée se désarmer.
La responsabilité incombe au gouvernement libanais.
Il y a également des transferts d’argent de l’Iran vers le Hezbollah via la Turquie.
Il faut y mettre un terme. »

Lundi, l’envoyé américain pour la Syrie et le Liban, Tom Barrack, a transmis un message aux milices chiites en Irak : même si Israël attaque le Hezbollah, elles doivent rester en dehors du conflit — sans quoi elles subiraient des frappes extrêmement sévères.

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