Quand l’Occident pactise avec le Hamas

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Depuis plusieurs mois, Israël réclame sans relâche le retour de ses otages détenus dans la bande de Gaza. Mais aujourd’hui, l’espoir s’amenuise. Pourquoi ? Parce que le Hamas n’a plus aucune raison de négocier. Il voit le monde se précipiter à ses pieds.

 Une reconnaissance internationale ahurissante

En mai 2024, l’Irlande, la Norvège et l’Espagne ont annoncé reconnaître un « État palestinien » – sans frontières, sans élections, et gouverné partiellement par un groupe terroriste classé comme tel par l’UE et les États-Unis.
En juillet 2025, le Premier ministre britannique Keir Starmer a menacé de reconnaître unilatéralement cet État si Israël ne « met pas fin à la guerre à Gaza », selon les révélations de Sky News.
Emmanuel Macron, président de la France, a quant à lui annoncé qu’il suivrait probablement cette voie à l’ONU, malgré l’absence de toute réforme de gouvernance à Gaza.
Cette légitimation diplomatique du Hamas, camouflée sous le prétexte d’un soutien humanitaire, affaiblit dramatiquement la pression internationale sur l’organisation terroriste.

Résultat: aucun progrès sur les négociations de libération des otages. Aucun retour sur la table des négociations

Selon des sources palestiniennes citées par Al-Arabiya ce 29 juillet 2025, la délégation du Hamas a quitté Doha et est retournée en Turquie, faute de perspective d’avancée. Les médiateurs sont à l’arrêt, aucune rencontre n’est prévue dans les jours à venir.

Le momentum diplomatique a été perdu. Un haut responsable israélien, cité par Channel 12, déclare que « le Hamas sent qu’il a gagné l’opinion internationale, il n’a plus besoin de faire de concessions ».

Une guerre psychologique soutenue par le Qatar et l’ONU

Les accusations de « famine » orchestrées par le Hamas ont été reprises sans vérification par des ONG comme Amnesty International et relayées massivement par Al-Jazeera, média officiel qatari.
Or, les vidéos virales montrant des Palestiniens fouillant des camions humanitaires ont été manipulées : certaines montraient des scènes filmées en Syrie ou au Yémen, non à Gaza.

D’autres ont été réfutées par l’IDF, qui a diffusé des images de terroristes armés pillant les convois humanitaires pour en priver la population (source : IDF, 27 juillet 2025).

Le renseignement israélien soupçonne désormais le Qatar de financer et d’organiser cette campagne médiatique mondiale visant à présenter Israël comme affameur — alors même que plus de 500 camions par jour entrent actuellement à Gaza.

Le lien prophétique entre Yishmaël et ‘Essav : un aveuglement prévu

Dans la tradition juive, le Midrach (Beréchith Rabba 63:7) et le Zohar (parachat Chemoth) évoquent une alliance redoutable à la fin des temps : « Essav (Rome, symbolisant l’Occident chrétien) et Yichma’ël (le monde arabe) s’uniront contre Israël. »

Cette coalition, idéologique et géopolitique, se manifeste aujourd’hui: l’Occident valide politiquement un groupe islamiste extrémiste.

Le monde arabe l’outille médiatiquement et financièrement.

Israël se retrouve isolé, tout en étant accusé des crimes de ses ennemis.

Le rav Eliahou ben Amozeg, déjà au XIXe siècle, écrivait dans ses commentaires sur Ovadia que « l’union de l’Europe décadente et du croissant islamique sera le dernier rideau avant la délivrance ».

Et maintenant ?

Les otages israéliens sont sacrifiés sur l’autel de la lâcheté diplomatique.

Le Hamas sort renforcé, porté par ses parrains du Qatar, de Turquie, et de la bienveillance onusienne.

Les États occidentaux trahissent leurs propres valeurs, et piétinent le droit international.
Mais ce que le monde prend pour une victoire terroriste n’est que le symptôme d’un monde à l’envers – celui qui précède le redressement.
Et comme le disait le rav Kook : « Plus l’obscurité est grande, plus la lumière qui la combat sera éclatante. »

Source: La Matinale de l’info (S.B) – JForum.fr

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