Rafah : « Quand la ténacité stratégique commence à payer »

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Au cours des dernières 24 heures, 11 terroristes ont été neutralisés et 6 autres capturés dans les tunnels de Rafah !

Voici la solution au « problème des terroristes emprisonnés à Rafah » : la mort ou la reddition. Le monde arabe tout entier est sous le choc et n’arrive pas à croire qu’Israël résiste à ses pressions. Gaza tout entière assiste, horrifiée, au sort de ces terroristes qu’elle considérait comme des « héros » et qui tombent les uns après les autres.

Tsahal et Israël n’ont pas cédé à la terreur et aux pressions du Hamas à travers le monde. Poursuivons avec détermination et force notre lutte pour les exterminer, sans relâche !

Les terroristes du Hamas commencent à émerger — parfois pour se rendre, parfois neutralisés — signe que la pression militaire soutenue a fracturé l’illusion d’un sanctuaire souterrain invulnérable.

Ce n’est pas le fruit du hasard. C’est la conséquence directe d’une doctrine de persévérance qu’Israël applique, coûte que coûte, face à une organisation qui comptait précisément sur l’épuisement politique, moral et médiatique de son adversaire. Contrairement à bien des gouvernements occidentaux, obsédés par les cycles d’information et les changements d’humeur de leurs électeurs, Israël mène une guerre avec une vision longue : affaiblir durablement un groupe qui menace sa population.

Bien sûr, il serait irresponsable d’annoncer la fin imminente du conflit. Les guerres asymétriques ne s’achèvent jamais de manière nette: elles s’érodent, se transforment, se déplacent. Mais ce qui se passe à Rafah révèle une dynamique que beaucoup n’osaient plus envisager : l’avantage revient à celui qui refuse de céder, qui continue à agir malgré la pression extérieure et le brouillard politique.

Cette leçon est universelle. Dans un monde où le court-termisme domine les capitales occidentales, où la volonté stratégique se dissout dans les débats sans fin, Israël montre que, parfois, la ténacité reste l’arme décisive. Pas parce qu’elle garantit une victoire totale — notion illusoire dans ce type de conflit — mais parce qu’elle empêche l’adversaire de dicter le tempo.

Les prochains mois diront si ce tournant se confirme. Mais une chose est déjà claire : les acteurs les plus résolus, ceux qui assument le coût de leurs choix et maintiennent leur ligne, sont ceux qui finissent par imposer leur réalité sur le terrain.

C’est une loi immuable dans l’histoire militaire et géopolitique — et Rafah en est aujourd’hui la démonstration la plus récente.

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