Une analyse OSINT révèle que deux des auteurs du rapport IPC, le professeur Andrew Seal et la docteure Zina Jamaludin, avaient déjà exprimé par le passé des positions extrêmes contre Israël, soutenu les narratifs du Hamas et des Houthis, et même proclamé l’existence d’une « famine à Gaza » plusieurs mois avant la publication officielle du rapport.
Be’hadré ‘Harédim – Ouriel Philip
Contexte du rapport
Selon une enquête de spécialistes de l’analyse en sources ouvertes (OSINT), de nouveaux détails émergent sur les auteurs du rapport onusien affirmant qu’une famine massive sévit à Gaza – affirmation démentie par Tsahal, le coordinateur des activités gouvernementales dans les territoires (COGAT) et le Premier ministre Netanyahou. (Source : Kan 11)
Le professeur Andrew Seal, l’un des rédacteurs du nouveau rapport IPC, enseignant à l’University College de Londres, s’est imposé depuis des années comme une voix anti-israélienne. Il avait déjà accusé Israël de « génocide » dans la bande de Gaza le 28 octobre 2023, seulement deux jours après le début de l’offensive terrestre.
Seal a également soutenu ces deux dernières années l’organisation terroriste houthie, affirmant que ses attaques de navires visaient à « faire appliquer la Convention sur le génocide ». Il a défendu les Houthis contre les frappes américaines et britanniques en affirmant qu’ils « ne faisaient qu’appliquer les décisions de la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye, pour empêcher un génocide à Gaza ».
Une autre auteure impliquée
Une autre contributrice du rapport IPC est la docteure Zina Jamaludin, experte en santé publique à la London School of Hygiene and Tropical Medicine.
En octobre 2024, elle avait relayé un message qualifiant la guerre d’Israël contre le Hezbollah de « terrorisme ».
Dès novembre 2023, deux semaines seulement après le début de l’offensive terrestre, Jamaludin mettait déjà en garde contre les conséquences indirectes de la guerre à Gaza : « insécurité alimentaire, maladies infectieuses, maladies chroniques et troubles psychologiques ». (Source : Kan 11)
Elle a également rédigé des rapports sur la mortalité pendant la guerre, adoptant les chiffres et la version fournis par le ministère de la Santé de Gaza, contrôlé par le Hamas.
En décembre 2023, soit 20 mois avant la publication du rapport IPC sur la famine, elle déclarait déjà : « Au moins un ménage sur quatre (plus d’un demi-million de personnes) dans la bande de Gaza fait face à une insécurité alimentaire aiguë et à une catastrophe (niveau 5 de l’IPC), caractérisée par des pénuries extrêmes de nourriture et l’effondrement des moyens de subsistance. »