Suite au boycott des partis orthodoxes, la coalition contrainte de retirer tout l’ordre du jour

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À la suite du boycott décrété par les partis orthodoxes, la coalition a été contrainte aujourd’hui (lundi) de retirer l’ensemble de son ordre du jour à la Knesset – à l’exception des projets de loi liés à la sécurité. Selon la décision de la coalition, tout l’ordre du jour initialement prévu pour aujourd’hui sera reporté à demain (mardi).

Be’hadré ‘Harédim

Cette décision intervient à la dernière minute, à l’approche de la clôture officielle de la session d’été de la Knesset, prévue pour ce jeudi. Ensuite, la Knesset entrera en pause parlementaire, suspendant toute activité législative et repoussant les discussions et les votes aux mois suivants.

Des difficultés étaient déjà apparues aujourd’hui pour la coalition, contrainte de reporter un vote en commission de la sécurité nationale concernant la loi Al-Jazeera, qui vise à rendre permanent le dispositif juridique permettant de fermer les bureaux de la chaîne au sein d’Israël. Ce report était dû à l’absence de majorité suffisante pour procéder au vote.

Dans un dernier effort, le député Tzvi Sukkot (Otzma Yehudit) a été convoqué en urgence à la commission pour constituer la majorité requise, mais juste avant le vote, le député Gilad Kariv (Avoda) a demandé une consultation de groupe parlementaire, stoppant ainsi la procédure et provoquant la clôture de la session du fait de l’ouverture de la séance plénière.

En coulisses, la crise entre les partis orthodoxes et la coalition se poursuit, centrée sur les questions de la loi sur la conscription et les promesses budgétaires faites aux partis orthodoxes. Le boycott décrété par ces derniers empêche la coalition de faire adopter des lois non sécuritaires et paralyse de facto toute initiative législative supplémentaire.

Cette situation devrait compliquer la tâche de la coalition dans les dernières heures de la session actuelle, tandis que s’intensifie la pression pour résoudre les différends avec les partis orthodoxes, afin d’éviter une crise politique prolongée à l’approche de la pause parlementaire.

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