La diffusion d’une nouvelle vidéo insoutenable par le Hamas a déclenché une onde de choc mondiale, révélant une fois encore les conditions inhumaines dans lesquelles sont détenus des otages israéliens à Gaza. Parmi les spectateurs bouleversés, le président américain Donald Trump, visiblement affecté par ces images, a exprimé une colère sans équivoque. Selon des sources proches du Parti républicain, il aurait immédiatement envoyé des instructions fermes à Benjamin Netanyahou, l’enjoignant à conclure un accord pour libérer les captifs, puis à riposter avec force contre l’organisation terroriste.
La vidéo diffusée samedi montre l’otage israélien Eviatar David, dans un état de dénutrition extrême, ses os saillants témoignant de privations sévères. Le Hamas semble avoir orchestré cette mise en scène dans le cadre d’une guerre psychologique, visant à semer la peur parmi la population israélienne et à faire pression sur ses dirigeants. Les familles des captifs ont réagi avec indignation, dénonçant une « campagne de famine délibérée » menée par les ravisseurs, à l’encontre non seulement des otages, mais aussi de la population gazaouie que l’organisation prétend défendre.
Yaela et Elie David, frère et sœur de l’otage, ont livré un témoignage bouleversant lors d’un rassemblement sur la Place des Enlevés : « Eviatar, notre cadet, est un garçon joyeux et plein de vie. Le voir ainsi réduit à une telle souffrance est insupportable. Le Hamas l’utilise comme un outil dans une expérience cruelle et cynique. »
La réaction immédiate de Trump
Selon la radio américaine NPR, Donald Trump aurait été profondément marqué par cette vidéo. En privé, il aurait versé des larmes et confié sa détermination à soutenir Israël dans une réponse ferme et immédiate. Les sources indiquent qu’il a demandé à Netanyahou de conclure sans délai un accord global pour le retour des otages, ajoutant que les États-Unis s’engageraient ensuite à « éradiquer complètement le Hamas », y compris ses dirigeants opérant à l’étranger.
L’envoyé spécial américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a confirmé l’implication personnelle du président lors d’une rencontre de trois heures avec les familles d’otages. Il a expliqué que Washington pousse désormais pour une approche « tout ou rien » : la libération simultanée de toutes les personnes enlevées, vivantes, dans un délai court. « Le plan n’est pas d’élargir la guerre, mais d’y mettre fin en ramenant chaque otage », a déclaré Witkoff, précisant que toute défaillance dans cet objectif engagerait des responsabilités claires.
Un climat diplomatique tendu
Cette affaire s’inscrit dans un contexte de tensions diplomatiques croissantes entre Israël et plusieurs puissances occidentales. La reconnaissance d’un État palestinien par la France, le Canada ou encore le Royaume-Uni continue d’alimenter les polémiques. Sur le réseau X, le ministre israélien Gideon Sa’ar a interpellé ces pays, rappelant que des hauts responsables du Hamas saluent ouvertement ces décisions, y voyant un « fruit du 7 octobre » et une victoire symbolique contre Israël.
Dans le même temps, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrow a qualifié les images publiées par le Hamas d’« insupportables », tout en appelant à une libération immédiate et inconditionnelle des otages, à un désarmement du mouvement islamiste et à un accès massif de l’aide humanitaire à Gaza.
Appels à une réponse décisive
Cette vidéo a également provoqué de vives réactions en Europe. Geert Wilders, chef de l’opposition néerlandaise, a dénoncé la « barbarie du Hamas » tout en critiquant la mollesse présumée de certains dirigeants occidentaux. Dans un message publié en ligne, il a déclaré que « l’Occident est malade » si ses sanctions visent Israël plutôt que les terroristes qui infligent de telles atrocités.
Face à la pression populaire et à l’horreur de ces images, le gouvernement israélien intensifie ses contacts diplomatiques pour tenter d’obtenir une solution rapide. Mais l’intransigeance du Hamas et les divisions sur la scène internationale compliquent la tâche. Le message de Trump, en revanche, a le mérite d’être clair : les États-Unis sont prêts à agir pour mettre un terme à l’emprise du Hamas, une fois que les otages auront été libérés.
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