Dernière tentative pour éviter des élections : ce soir, Benyamin Netanyahou a convoqué Yuli Edelstein à une réunion dans son bureau dans le but de trouver un accord sur la loi de la conscription. Parallèlement, les députés du parti Shas ont été appelés à une réunion urgente en dehors de la Knesset.
JDN
Une source au sein du parti Deguel HaTorah indique qu’aucune décision finale n’a encore été prise quant à la tenue d’élections anticipées. Il est encore possible, selon elle, que Netanyahou parvienne à résoudre la crise et à conclure un accord avec les partis orthodoxes.
Des hauts responsables de la coalition accusent le président de la commission des Affaires étrangères et de la Défense, le député Yuli Edelstein, d’avoir provoqué la rupture des négociations sur la loi de la conscription en formulant des exigences extrêmes et irréalistes, même lorsque les objectifs étaient presque atteints.
Les deux principales exigences d’Edelstein ayant conduit à la crise :
- Imposition de sanctions personnelles sévères, même si les objectifs sont atteints ;
- Suppression totale du budget des Yechivoth, même si 94 % de l’objectif est atteint.
Un responsable de la coalition a déclaré : « Le camp orthodoxe a déjà fait un immense pas, acceptant même une formule très contraignante comme celle proposée par Galant – mais Edelstein a décidé d’en rajouter jusqu’à faire tout exploser. Il a mené cela en toute connaissance de cause. »
Selon ces sources, Edelstein, avec la conseillère juridique de la commission, aurait tenté d’imposer une législation draconienne sans précédent, atteignant même aux droits civils fondamentaux – et cela même lorsque le public orthodoxe remplissait presque tous les critères requis.
Les mesures exigées incluent notamment :
- Suppression des crédits d’impôt pour les femmes actives ;
- Suppression des aides au logement ;
- Suppression des remises fiscales à l’achat immobilier ;
- Retrait du permis de conduire ;
- Interdiction de quitter le territoire ;
- et plus encore.
« À part leur retirer le droit de vote, tout est sur la table. Même lorsqu’ils atteignent les objectifs, on les punit comme s’ils avaient échoué. Ce n’est pas une loi – c’est de la vengeance », a déclaré un autre haut responsable.
La proposition de la coalition suggérait à l’origine un barème de sanctions progressif :
- Si 90 % des objectifs sont atteints, 20 % du budget est réduit ;
- Si 80 %, alors 40 %, etc.
Mais Edelstein exigeait une sanction de 100 % de réduction, même avec 94 % de réussite, ce que beaucoup considèrent comme une « réussite historique ».
« Nous avons atteint 94 % – soit environ 10 000 soldats ‘harédim en deux ans – et il exige quand même une coupe totale. Depuis quand une note de 94 sur 100 est-elle un échec ? », s’est interrogé un responsable.
Des membres de la coalition avertissent qu’il s’agit d’une occasion historique manquée : « Si nous n’y parvenons pas maintenant, en temps de guerre, alors que le public haredi a déjà consenti à faire des concessions significatives – nous n’y arriverons jamais. Même les modérés vont se radicaliser. »
Cela fait longtemps que je le pense. C’est un traitre qui n’a rien a faire au likoud. Il hait les haredim, c’est honteux. Maintenant aux religieux de se faire entendre et faire savoir que ce ne sont pas les haredim qui representant le taux le plus eleve de refuznik et que s’il y a sanctions il faut les apppliquer a tout le monde, en 1er lieu aux arabes. Il faut saisir la Cour supreme et mettre les juges devant la realite, qu;il y a une discrimination envers les haredim avec chiffres a l’appui.